1. Maya à KaliPuri


    Datte: 29/07/2025, Catégories: bizarre, voyage, fdomine, Humour aventure, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... sur mes pieds. N’étant pas exhibitionniste, j’aurais bien aimé un peu plus d’intimité, mais je dois bien le dire que cela me détend. Je ne suis pas dupe, c’est pour mieux me sacrifier.
    
    Ces trois femmes savent s’y prendre et je les remercie de tant de bien-être prodigué. Néanmoins, tout cela se fait dans un silence monacal, elles n’ont visiblement pas le droit de m’adresser la parole.
    
    Durant toute l’opération, Gominé n’a pas lâché les yeux de ma plastique.
    
    Je le provoque :
    
    — Ça va, tu te rinces l’œil, mon vieux cochon ? Bin, profite, parce que tu n’y auras pas le droit, baby ! Je suis la pute de Kali.
    
    Bin, oui, tant qu’à provoquer, autant blasphémer. Le gonze reste stoïque, mais j’imagine que ça doit bouillir dans son p’tit crâne de balais de chiotte.
    
    La femme la plus âgée démêle mes cheveux, me coiffe en une longue tresse tandis que la plus jeune me pare de bijoux. La troisième, celle que je trouve plus belle, s’occupe de ma robe. Ça en jette ! Une éblouissante robe rouge sur laquelle sont brodés des petits boutons d’améthyste violets, entrecoupée d’une ceinture fine et légère en or et diamants. Cette robe doit probablement coûter une vie de salaire.
    
    Je suis pieds nus dans de jolies sandales, ça change des Pataugas ! Pour sûr, c’est plus esthétique, mais franchement moins pratique, surtout si je dois m’enfuir dans la jungle.
    
    Mes trois amies ne parlant pas, je m’adresse de nouveau à Gominé :
    
    — Comment tu me trouves ? Plutôt bandante ? Tu crois que ...
    ... je vais plaire à cette traînée de Kali ?
    
    Il encaisse, mais je le surprends se mordre les lèvres et serrer les poings. Oh, Monsieur veut m’en coller une, allez, viens mon gars, je ne suis jamais contre une bonne baston.
    
    Toujours provocante, je lui somme, en tant que future épouse d’une déesse lesbienne, de m’apporter à manger. Lesbienne n’étant pas assez percutant, j’emploie le mot « Gouine ».
    
    Cette demande lui paraissant raisonnable, il envoie l’une des Devadâsî en cuisine – c’est toutefois ce que je crois comprendre de leur dialecte que je maîtrise à peine. Les deux molosses sont de retour et m’empoignent avec un peu plus de délicatesse qu’ils ne l’avaient fait précédemment. On me conduit dans une salle majestueuse tant par la taille exceptionnelle que par ses décorations et son architecture.
    
    Je m’assois à table, une table pouvant recevoir jusqu’à une cinquantaine de convives, la servante envoyée tantôt en cuisine, dresse pour moi le couvert et me présente un plat :
    
    — Miam miam, des mygales frites !
    
    J’adore. Je suis arachnophobe. Même mortes, elles me révulsent. Je manque de vomir rien qu’en les regardant. Voyant ma répulsion, la Devadâsî revient avec un autre plat :
    
    — Oh super, moi qui ai toujours voulu goûter aux scarabées. Je sens bien que je vais me régaler ! Oh ? Mais que vois-je ? Il y a aussi du serpent ! Si c’est pas génial, ça !
    
    Moi, qui fustige régulièrement les chaînes américaines de malbouffe, j’en viens à regretter un bon hamburger. Bon, ...
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