Maya à KaliPuri
Datte: 29/07/2025,
Catégories:
bizarre,
voyage,
fdomine,
Humour
aventure,
Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe
... cauchemar vient de se terminer, allez, viens, nous rentrons !
Elle penche la tête, étonnée qu’une étrangère s’adresse à elle puis d’un mouvement à peine perceptible, rejette ma démarche. Le raja me sourit, fier de lui, et reprend en ces termes :
— Votre sœur est ici de son propre chef. Elle n’est pas prisonnière, elle est libre de partir si tel est son bon vouloir.
Là, il m’énerve le petit prince, je lui réponds sèchement que ma sœur est capable de s’exprimer. Malheureusement, ma sœur ressemble plus à un zombie qu’à une personne capable de réflexion. Je me prends une rebuffade avec un geste plus prononcé que le précédent.
Mandalakita s’est approché de moi et me fixe dans les yeux, sa voix reste douce, presque apaisante, presque chantante. Je comprends que cette ordure tente de m’hypnotiser.
Complètement insensible à ce pouvoir, car protégée du talisman, je lui balance un direct foudroyant en pleine tronche en lui disant :
— Tiens, prends ça, c’est de la part de la vieille sorcière de Bangalore !
Je me pète les phalanges en lui explosant le dentier, il ne pourra plus sourire de sitôt. Mon coup le projette dans les escaliers et je le vois tomber comme une vieille merde ! Je n’ai pas le temps de me réjouir que je suis appréhendéemanu militari par les gardes que j’avais presque oubliés.
Avant d’être emmenée je ne sais où, je regarde le sang au sol.Je ne l’ai pas raté, me dis-je avec satisfaction et férocité puis je pouffe de rire en voyant deux incisives ...
... baigner au milieu de la petite mare sanglante.
— Raah, la chalope ! choutez-moi cha au cachot ! se met à aboyer « Coco-beau-sourire ».
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Je suis dans le noir absolu d’une geôle glaciale, mes yeux distinguent à peine des formes. Je perçois un trou au milieu qui doit probablement faire office de lieu d’aisance – à moins que ce ne soit pour un tout autre intérêt qui m’échappe. Dans un coin au fond de cette cage, un peu de paille en guise de couche accueille, en plus de ma pomme, mes nouveaux amis, des rats. Pourquoi faut-il qu’il y ait toujours des rats dans les endroits les plus sordides ?
Toutefois, ils ne me font pas peur, au contraire ils égayent un peu cette solitude.
Forcément, ça cogite dans ma tête. Comment vais-je faire pour m’en sortir ? Je suis dans de sales draps (pourtant, je les ai lavés avec Paic Ultra). Je m’amuse, j’essaie de penser à autre chose pour ne pas sombrer dans l’anxiété, ce qui ne servirait à rien. Je parle avec mes nouveaux amis :
— Salut Ratatouille, alors t’as la trouille ?
Je suis dans ce clapier depuis de longues heures, ma montre en atteste lorsque j’entends du mouvement. Une personne en costard se pose devant ma cellule, je le distingue à peine, je le toise tant bien que mal. Il a l’air d’avoir un manche à balai dans le cul, les cheveux gominés, un type sorti tout droit des années 50, il m’apostrophe :
— Madame, nous avons statué sur votre sort. Vous avez été choisie pour être la prochaine épouse de la grande ...