Le Fauteuil : Révélations
Datte: 31/07/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
bizarre,
Oral
policier,
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
Auteur: Rain, Source: Revebebe
... baisers avant de le parcourir de la langue. Il voit cette dernière descendre vers la poitrine qui déborde de la chemise de nuit.
Elle réitère sa question.
Charles, confus, répond :
— Un whisky, s’il vous plaît.
Sans un mot, elle se dirige vers un gros coffre en bois qui fait office de bar. Elle en retire une bouteille de whisky et va chercher un verre dans une imposante armoire en noyer.
Charles la suit du regard. Ses yeux ne peuvent se détacher de ses fesses.
Il a envie d’elle ! Elle est tellement belle au réveil, ses longs cheveux ondulant dans son dos, et surtout cette succulente paire de fesses qu’il devine sous la chemise de nuit ! Il les prendrait bien à pleines mains pour les pétrir.
Dans sa tête se déroulent les scènes de ses désirs les plus fous. Son sexe gonfle sous son pantalon.
Il doit se concentrer sur autre chose, sinon il aura l’air malin quand elle reviendra avec la boisson !
Pense à ton ami. Tu ne peux pas le trahir ! C’est lui qui t’a pris sous son aile ! Lui qui t’a permis d’acquérir cette notoriété ! Lui…
Elle lui tend déjà le verre et le tire de ses pensées. Il le prend et constate qu’elle lui a servi une sacrée dose de whisky.
— Merci, dit Charles en portant le verre à ses lèvres et en buvant une gorgée. Vous ne prenez rien ?
— Je prendrai un thé. J’en ai préparé en me levant.
Irina ne sait pas ce qu’elle va faire. Elle a décelé de l’envie dans les yeux de Charles. Ses yeux délicieux dans lesquels elle aimerait se ...
... noyer.
Elle se sent bien. Femme. Désirée et désirable, vêtue seulement de cette chemise de nuit.
Depuis quand ne s’est-elle pas sentie aussi bien ?
Son mari ne la touche plus depuis six mois.
Depuis sa « maladie », dont le début remonte à l’an passé, il a changé. Il a souvent l’air d’être absent. Ses yeux expriment une tristesse permanente et même lorsqu’il rit aux éclats – ce qui est devenu rare – la mélancolie suinte des sonorités plates de son rire.
Les six premiers mois, il s’occupait encore d’elle.
Sans rien dire, alors qu’elle jouait un air au piano du salon, il s’agenouillait, passait sous le clavier, retroussait ses jupons et la faisait jouir avec la langue ou les doigts. Parfois avec les deux !
Puis, il a cessé de prendre de telles initiatives. Elle a d’abord essayé de se montrer suggestive, mais il se débrouillait toujours pour faire dévier la conversation vers un autre sujet. Quand elle s’est ensuite montrée tendre et attentionnée avec lui, il s’est mis à l’ignorer.
Un après-midi, après avoir récité ses arguments devant le miroir de la chambre, elle s’est rendue dans le bureau de son époux et, de but en blanc, a voulu savoir s’il avait définitivement décidé de ne plus s’occuper d’elle.
Devant de pareilles manières, il s’est immédiatement mis en colère et lui a confirmé que plus jamais il ne la toucherait.
Alors qu’elle allait protester afin de poursuivre le débat, il s’est levé de son siège et a quitté la pièce en lui hurlant que si elle ...