1. La loi de Murphy


    Datte: 20/07/2025, Catégories: fh, voisins, amour, Humour rencontre, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... Excuses qui n’en étaient pas à mon avis, enfin, bon, je ne suis pas allée plus loin que « Tu vas rire ». J’ai des principes ! On ne se met pas en couple pour trahir l’autre. Je crois en la fidélité au sein du couple. Comme dit toujours une bonne amie à moi, Salomé : « La fidélité dans un couple, ce n’est pas négociable ». Salomé a divorcé depuis deux ans. Son mec, Gauthier, la trompait aussi. Tous les mêmes ! Vraiment…
    
    Remarquez, ma copine Élodie, de son côté, dit toujours : « Moi, avec les mecs, je ne ferai rien avant le mariage ». La connaissant bien, je pense qu’elle ne parle pas du sien de mariage ! Du leur, plutôt… Ahahahah. J’avoue, certaines filles ne sont pas mieux.
    
    Vous avez gagné, j’ai entendu vos récriminations, messieurs ! J’enlève le « Tous les mêmes ». Un certain nombre sont de gros connards, on va dire.
    
    Je n’ai pas cherché à savoir si Aymeric s’est fait héberger pas sa pouffiasse, dans la mesure où elle était célibataire bien sûr, ce qui ne va pas forcément de soi, où s’il est allé dormir à l’hôtel, ou ailleurs. Pas mon problème, ça.
    
    Bon, en réalité, je fais la maligne, mais j’ai beaucoup pleuré pendant plusieurs jours. Je vous le dis à vous, même si je ne l’avoue pas à tout le monde. Je préfère rester dans mon rôle de fille de caractère. On est bien d’accord, je ne m’en vante pas, je le cache même, mais j’ai un cœur en mousse. Ça reste entre nous !
    
    N’empêche qu’Aymeric est un connard. Il a essayé de me recontacter, il y a peu. Je n’ai pas ...
    ... répondu. Pour moi, c’est définitif. Pas de pardon.
    
    Depuis ? J’accumule les aventures sans lendemain, les amants de passage, en attendant celui qui fera chavirer à nouveau mon cœur. Ça me convient parfaitement pour le moment. Une romantique, certes, mais une romantique qui a quelques besoins sexuels.
    
    Mais j’en reviens à mon histoire et à ma journée de merde. Je digresse, là.
    
    Pourtant, j’avais passé une nuit agréable. Je m’étais écroulée sur mon livre vers deux heures du matin, un thriller psychologique, plein deserials-killers, de crimes affreux, le genre de truc qu’on ne peut pas lâcher comme ça, lepage-turner par excellence. Je m’étais réveillée une demi-heure plus tard pour éteindre la lumière et ranger mon bouquin (non, dans l’ordre inverse, plutôt). Mon sommeil a été réparateur. Je me suis réveillée vers huit heures en entendant le chant des oiseaux avec un léger rayon de soleil qui me chatouillait le dos (j’aime bien dormir les volets ouverts, je n’ai pas de vis-à-vis). Une belle journée s’annonçait. J’avais certes un programme chargé, composé de choses,a priori, agréables et de corvées. Après m’être étirée comme une chatte, je me suis levée du bon pied.
    
    C’est là que ça s’est gâté, en fait. Parce que jusqu’à présent, aucun signe qu’une journée de merde se profilait.
    
    À peine le pied par terre, le droit en plus, ça a commencé à déraper. J’ai investi la cuisine pour le petit-déjeuner, en bâillant et en me frottant les yeux. Et patatras, les catas ont commencé à ...
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