« Josy » : La petite salope au paradis. Épisode 13
Datte: 20/07/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Perruche, Source: Hds
... me fatiguait. D’ailleurs ce fut le cas pour la grange, avec ses ouvriers, en à peine un mois, les travaux étaient terminés. À partir de ce jour, n’ayant plus d’excuse à fournir à sa femme, il ne venait plus aussi souvent.
Le fait de baiser avec des hommes mariés, me permettait de rester dans une absolue discrétion, ce n’était pas les types qui trompaient leur épouse qui allait crier sur tous les toits que j’étais une vraie petite salope. Ma réputation restait ainsi presqu’intacte même s’il se disait surtout par jalousie, que je faisais tourner la tête aux hommes que j’approchais.
Cela faisait déjà trois semaines que les travaux avaient débuté et j’avais déjà choisi le nom de mon nouvel établissement. Ce restaurant se nommait « Au Paradis » mon enseigne commerciale venait d’ailleurs d’être installée. Les peintres étaient en train de terminer pour la fin de la semaine, les murs et les plafonds de la cuisine et des deux grandes salles. Avant l’ouverture, il ne restait plus qu’au menuisier de monter une petite estrade, poncer et cirer les parquets afin que je puisse faire une piste de danse dans la deuxième grande salle.
N'ayant jamais travaillé en restauration, Maman étant un fin cordon bleu, et désirant quitter André définitivement, c’était elle-même proposé de faire la cuisine en attendant que mon commerce fonctionne. Après vingt ans de soumission, ce ne fut pas simple avec le docteur mais il dut se résigner de prendre une autre ménagère. Gislaine mon amie d’enfance ...
... fit le maximum afin de faire savoir dans tout le secteur que j’avais repris l’ancien routier à F… et de la date d’ouverture de mon nouveau restaurant.
Le début de l’affaire fut très timide, heureusement avec toutes mes connaissances dont mes anciens clients travaillant dans le secteur, nous nous en sortions avec les repas du midi. Et vu la proximité avec ma commune, le bar fonctionnait bien en soirée. La cuisine étant bonne et servie en quantité, en quinze jours la salle se remplissait de plus en plus. Toutefois, les week-end, celle-ci semblait vide, mais la petite douzaine de couples de clients appréciaient danser au son de l’accordéon.
À la fin du mois de mai, j’étais parvenue à payer mon crédit et toutes mes traites, j’avais même versé un petit salaire à ma mère. Je savais que je devais attendre l’inauguration officielle de ma guinguette avant que mon nouvel établissement soit reconnu et apprécié. Pendant ce temps, les travaux de finition de la grange se poursuivait. Ce que je ne vous avais pas dit dans le récit précédent, c’était que le jour où j’avais rencontré Jean-Louis, le fils de Maitre K, j’en étais tombée follement amoureuse. Ce fut, pour moi, le véritable coup de foudre. Il ne s’était toutefois rien passé entre nous, il me semblait que je ne l’attirais pas.
Cet avocat de 27 ans ne portait pas d’alliance, pourtant il était beau comme un dieu et son physique n’avait rien à envier à un sportif de haut niveau. Malgré qu’il sût se contenir en gardant certaines ...