Un séjour plein de souvenirs coquins. - Histoires de Sexe

Un séjour plein de souvenirs coquins.

... tous ces hommes, parfois accompagnés d’une femme, jeter des regards détournés vers Célia, qu’ils tentent de déshabiller du regard.

Quand nous sommes de retour, Maïté et Jean-Jacques sont rentrés. Ils semblent détendus tous les deux. Nous nous racontons notre journée, du moins la journée officielle, notre lever tardif, nos occupations respectives (avouables) et notre sortie commune au restaurant.

Maïté a l’œil brillant. Tout de suite, j’imagine qu’elle a deviné en nous regardant que notre journée n’a pas été aussi sage que ce que nous en décrivons.

Tout le monde est fatigué (pas pour les mêmes raisons, du moins, j’imagine) et nous montons dans nos chambres respectives.

Quelle n’est pas ma surprise de constater que les draps ont été changés et que le préservatif usagé a été retiré de la table de nuit !

Je ne suis pas si fatigué que cela, finalement, et je lis durant deux longues heures. C’est l’occasion d’entendre des pas dans l’escalier, lesquels s’arrêtent au premier étage.

Le lendemain matin, ma dernière journée de mon séjour chez Maïté que j’imaginais à tort des plus calmes, nous nous retrouvons tous les deux, Maïté et moi au petit-déjeuner. Célia traîne au lit et Jean-Jacques est parti effectuer des achats. Il est toujours pris par des achats le matin de bonne heure. Un rituel qui questionne, mais ce n’est pas le sujet.

Pas la peine de faire semblant, et Maïté semble curieuse de savoir comment s’est passée notre journée. Elle m’adresse un sourire ...

... pétillant :

— Alors ? Heureux ?
— Ah, ah ! Très drôle.
— Je ne vais pas te demander des détails. Je sais bien comment tu es ! Ce qui se passe entre une femme et toi reste entre elle et toi. Dis-moi seulement si c’était bon pour tous les deux.
— On ne peut jamais jurer de rien, mais je pense qu’elle en a profité autant que moi. On a fait l’amour et on a aussi baisé. Je sais que tu sais faire la différence.
— Oui, c’est vrai ! Et je suppose que dans la cuisine, vous avez baisé, non ?
— Un point pour toi. Je pensais que l’on avait tout bien remis en ordre.
— Vous, ou plutôt, tu as laissé passer des petites tâches par terre. Mais c’est bien ! Vous vous êtes bien amusés et je suis sûr qu’avec toi elle a découvert combien c’est bon de jouir de son corps.
— Tu te trompes, Maïté. Elle est beaucoup plus expérimentée que tu ne le penses. Elle n’a pas besoin de moi dans ce domaine.
— Oh ! Oh ! ça a dû être chaud !
— On peut le dire ! Et toi ? Tu avais l’air bien enjouée hier soir ! Vos amis sont échangistes ?
— Pas vraiment, mais Monsieur était en manque et n’a pas manqué une occasion de jeter un œil sous la jupe courte que j’avais mise pour l’occasion et mon petit pull moulant. Jean-Jacques s’en est aperçu et, comment dire, ça l’a émoustillé. Il m’a rendu visite hier soir et pour une fois depuis très longtemps, il m’a bien fait l’amour. C’était très bon.
— Bien, il s’est rappelé de la merveille dont il peut disposer au quotidien !
— Il faut croire, même s’il y avait urgence à ...