Les nuits d'Afrique #1 - Cotonou
Datte: 03/07/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Lookingforvenus, Source: Hds
... ces draps légers, trempés de sueur et de sperme mêlés, la gorge sèche, savourant l’air rafraichi du ventilateur dans cette chaleur moite.
Longtemps, nous nous sommes tenus la main, regardant le plafond et moi le sourire aux lèvres de vivre une pareille aventure avec une Marine aussi branchée que moi sur les choses les plus importantes de la vie. Nous ne dormions toujours pas, et l’odeur de mon sperme commençait à sentir vraiment fort dans cet air moite. Attenant à la chambre, une grande salle de bain avec une douche sommaire, un lavabo et un seau. Marine m’invita à la suivre, je bandais déjà, à nouveau. Je la savonnais, m’attardant longtemps sur ses seins et son sexe, elle me savonna à son tour s’attardant sur ma bite. Je mis en route la douche, l’eau glissait sur nous. Dans cette grande pièce, alors que j’aurais pu simplement lui suggérer de me prendre en bouche, j’eus soudainement envie d’une nouvelle expérience. Oui, l’espace était propice à la prendre en levrette, et dans mon for intérieur, je pensais même, peut-être, par derrière… Marine me l’avait proposé plusieurs fois, mais j’étais resté jusqu’ici bien timide, ne sachant pas, et elle non plus, par quel bout m’y prendre. Je me plaçais derrière elle, tentant de coulisser mon sexe ragaillardi entre la fente de ses fesses. Elle m’éconduit avec douceur, elle n’avait pas envie, du moins pas ce soir. Je n’insistais pas, d’autant plus que l’eau s’arrêta de couler. Première confrontation avec ce qui allait être la réalité ...
... quotidienne de nos trois mois sur le terrain : comment baiser sous la chaleur des nuits d’Afrique, sans avoir la possibilité de se rincer post-coït. Nous qui aimions tellement nous badigeonner des tous les liquides sortant de nos corps pendant le sexe ! C’est ainsi que nous allions découvrir d’autres odeurs venant de nous deux, plus ou moins agréables c’est vrai, mais la maladie, l’accès à l’eau, la chaleur feraient partie du voyage et n’empêcheraient pas nos rapprochements nocturnes.
Donc, cette première nuit en Afrique fut une nuit de sexe. Au petit matin, nous étions encore éveillés, nos membres engourdis, notre esprit prêt à plonger dans le sommeil, mais nous profitions enfin d’une relative fraîcheur, et des bruits de la ville qui s’éveille, le coq en action, le vrombissement d’une moto, des palabres matinales encore étouffées, les odeurs d’une bouillie qui se répend jusqu’à l’hôtel. Marine, sentant ma frustration, me branla énergiquement une dernière fois, puis elle s’endormit.
Nous étions tous deux à Cotonou. Nous venions vivre notre première nuit de sexe dans un hôtel sans luxe mais propret, pour touristes et expats blancs, plus quelques riches voyageurs d’affaires. J’étais heureux que cette expérience de vie, sur ce continent inconnu, commence sous des auspices aussi familiers, avec Marine. Pendant de longues minutes, je la regardais dormir lourdement, ses deux seins trop lourds déjà recouverts de sueur.
Dans quelques jours, nous quitterions ce nid douillet ...