1. Caroline


    Datte: 02/07/2025, Catégories: fh, fffh, extracon, groscul, vacances, pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... parois, qui chauffent le volume d’une part et empêchent la formation de buée d’autre part. J’ai trouvé ça discret et astucieux. Il n’y a plus que le menuisier à secouer un brin. On a récupéré la jolie double porte à vitres biseautées, il devait en faire deux autres à l’identique pour desservir tout le rez-de-chaussée. Évidemment, elles n’y sont pas et les parquets ne sont toujours pas posés. Sans eux, le peintre ne peut pas travailler. Surprise dans le « baisodrome », je crois que le nom va rester : je découvre une sorte d’estrade qui n’était pas prévue. Caroline arrive alors et me dit :
    
    — Désolée, j’ai pris ça sous mon bonnet. Mais si ça ne vous convient pas, il peut l’enlever…
    — Euh… ça sert à quoi ?
    — Ben, à voir le paysage depuis le lit. La fenêtre est large, mais placée assez haut. Du coup, vous n’auriez vu qu’un coin de ciel. Là, vous verrez la mer et Chausey.
    — Ah… ! Pas mal, on garde.
    — Et je crois que ce serait très joli un lit surélevé avec un voile léger fixé au plafond. Ce serait très chic.
    — Eh bien, tu nous feras la déco intérieure.
    
    Bizarre comme elle est distante aujourd’hui, juste un petit bisou et elle ne cherche même pas à m’agacer dans un coin. Elle a peut-être ses règles, ce serait bien ma veine. Côté chauffage, effectivement c’est nickel : il fait vingt degrés pile-poil affichés aux thermostats à tous les étages. La chaleur est douce et le mur à peine tiède. C’est la surface qui diffuse la chaleur en basse température. Et puis les trente ...
    ... centimètres de laine de bois en trois couches croisées qui isolent parfaitement. La salle de jeux n’est pas finie, les placards sous pente ne sont pas posés. C’est toujours le menuisier. Il commence à me gonfler celui-là. Au sol, je ferai mettre une moquette par le peintre, que les gosses puissent se traîner à l’envie. Les ouvriers sont partis, nous pouvons visiter la véranda tranquillement. Je tente une approche coquine de Caroline qui se retire immédiatement.
    
    — Faut que je te dise… Au début du mois, c’était carnaval, cinq jours de folie ici et on boit beaucoup.
    — Et alors ?
    — Eh bien… j’ai rencontré quelqu’un… et depuis on ne s’est plus quitté… Je crois que je suis vraiment amoureuse.
    — J’en suis ravi pour toi, c’est super.
    — Oui, je crois. Il est infirmier à l’hôpital d’Avranches. Si tu veux faire sa connaissance, on peut aller dîner ensemble. Il connaît un petit bistrot avec des musiciens, c’est super sympa. On mange des tartines garnies très très bonnes.
    — Pourquoi pas…
    — En revanche, tu comprendras que je ne peux pas t’héberger, mais je t’ai retenu une chambre au Grand Hôtel, en face du casino, avec vue sur mer bien sûr.
    — Bien sûr… Eh bien, je te remercie.
    — Ah si, encore un truc : ce serait bien si on ne se tutoyait pas. Inutile de lui raconter notre petite relation. Et puis cet été, il doit m’emmener au Togo, dans son pays d’origine, rencontrer sa famille. Alors fin juillet je pourrais garder les enfants, mais pas en août.
    — D’accord. Écoute, ça tombe bien, ...