Caroline
Datte: 02/07/2025,
Catégories:
fh,
fffh,
extracon,
groscul,
vacances,
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... elle. Je ne veux pas vous parasiter.
— Merci, ça m’aurait ennuyée. Et vous, ça va ? Vous vous éclipsez assez souvent ces derniers temps…
— Oui, très bien, et je lui explique les travaux dans la villa normande. Mais dites, on ne pourrait pas se trouver un contrat à signer dans un endroit qui vous plaît, juste deux ou trois jours ?
— Vous voulez dire… un contrat bidon ?
— Hou le vilain mot ! Un contrat que l’on espère signer et qui foire au dernier moment.
— Ah oui, c’est mieux comme ça, même si ça revient au même. Écoutez, c’est une perspective que je vais étudier attentivement pour début janvier et qui va peut-être me redonner un peu le sourire pour le Premier de l’an.
— Vous allez faire la fête entre amis ?
— Pas du tout, avec mes vieux parents. Ils sont adorables et je leur dois bien ça. Mais vous savez ce que c’est, il suffit que quelque chose vous manque et vous devenez vite irritable, de mauvaise humeur, distraite parce que vous ne pensez qu’à ça. Savoir que la disette va bientôt prendre fin me réjouit par avance. Bonnes fêtes de fin d’année.
— De même…
Nous nous retrouvons vers le vingt janvier à Montpellier, où le temps est bien plus agréable que chez nous. Elle ergote sur la Mercedes, beaucoup plus grande certes, mais beaucoup moins agréable que la Jaguar. Je suis assez d’accord, mais il y a des choix nécessaires dont elle n’a pas à connaître la raison. Elle ronfle toujours autant, ses pieds sont toujours aussi grands, moches et froids, mais le reste est ...
... quasiment parfait. Le séjour est donc très agréable et cette relation pointilliste s’avère m’être précieuse, je ne sais pas trop pourquoi. C’est comme ça. Rien à voir avec un sentiment de domination ou un quelconque « droit de cuissage », au contraire. Ce serait plutôt l’aisance, l’intelligence et la classe naturelles de cette femme qui me hissent à un niveau et dans un monde qui est au-dessus du mien, au fond très ordinaire malgré ma réussite sociale. Ces instants me valorisent, je crois, à mes propres yeux, et me font du bien. Mais voilà qu’elle me sort une annonce de derrière les fagots, je ne m’y attendais pas :
— J’espère que tu as bien profité de ces deux jours, tu sais, ce seront les derniers…
— Quoi ? Tu nous quittes ? Tu démissionnes ?
— Mais non, mais non. J’ai… Je suis en train d’entamer une relation et… je ne suis pas de ces femmes qui peuvent consacrer leurs charmes à plusieurs hommes à la fois.
— Je comprends, c’est normal. Je le connais, ou suis-je indiscret ?
— Non, pas vraiment, ça finira par se savoir. Tu m’as demandé d’initier Kevin à la négociation, je l’ai fait. Tellement que… enfin, tu vois.
— Oui, très bien. Le p’tit Kevin… ça alors !
— Oui, surprenant, hein ? Mais pas tant que ça au fond. Il est libre, moi aussi. Je crois qu’il n’est pas intéressé par l’argent, il ne sait même pas encore ce que je possède. Je crois qu’il est sincèrement amoureux fou, et c’est très agréable. Et puis… j’ai fait totalement son initiation, c’est très enthousiasmant ...