Caroline
Datte: 02/07/2025,
Catégories:
fh,
fffh,
extracon,
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vacances,
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... En plus, j’ai horreur du ski alpin. Enfin, horreur, je m’explique. Je trouve stupide de m’asseoir sur une balancelle en plein vent glacé, au milieu d’une multitude bêlante qui en fait autant, d’être lâché quasi congelé en haut des pistes, les muscles froids et raides, pour descendre la pente en glissant, menacé en permanence par un tas d’abrutis inconscients qui risquent de vous percuter à tout moment. Et de recommencer quand on est arrivé en bas. Désolé, ça ne m’amuse pas du tout. Je préfère de loin le ski de fond ou de randonnée, même les balades en raquettes, seul en pleine nature avec un casse-croûte, une paire de jumelles et un appareil photo. Là, le ski est un mode de déplacement indispensable, sinon on s’enfonce dans la neige jusqu’au ventre, et on voit plein de choses remarquables, paysages, animaux, traces, etc., et on rencontre des gens sympas. Ça, ça me va, chacun ses goûts. Je me vide la tête lors de ces promenades quotidiennes, je retrouve mes petites chéries qui ont passé la journée sur une terrasse au soleil, protégées par de grosses lunettes et une tonne d’écran total. Naomi va à l’école de ski et se débrouille bien, elle aime beaucoup. Je crains que ce soit une façon de formater les futurs clients des stations, mais qu’importe, si ça l’amuse. Le soir, c’est fondue au coin du feu, l’ambiance est bon enfant, on lie des relations éphémères, mais agréables. On avait dit qu’on partirait quand on en aurait marre, et au bout de quatre jours les filles en ont un peu ...
... marre. Elles ont fait les quatre terrasses de la petite station, pas question d’efforts ou de risques pour Yüko qui se repose, Mahoko s’occupant des petites, de Nina surtout qui ne va pas encore à l’école de ski. Je les comprends, inutile d’avoir froid ailleurs quand on peut être au chaud chez soi.
J’en profite donc pour passer à la boîte, régler un tas de paperasses ennuyeuses. Et je tombe sur qui ? Marie-Sophie, qui dit avoir choisi de faire cette permanence et qui travaille sur quelques projets. Les entreprises cotées en bourse ne sont pas pléthore, et elle commence à voir les limites de la prospection. Il est vrai qu’elle ne m’a pas invité à signer de contrat depuis longtemps, et qu’elle me manque un peu.
— Je prépare un plan de bataille pour attaquer vraiment l’étranger, m’annonce-t-elle.
— Bien ça, on a déjà quelques expériences réussies.
— Oui, mais maintenant il faut passer à la vitesse supérieure, sinon plus de croissance. Ma politique est simple, mais, je crois, efficace. Attaquer les marchés francophones, Belgique, Luxembourg, Suisse. Puis passer aux marchés anglophones : Royaume-Uni, Australie, Canada et bien sûr États-Unis.
— N’oubliez pas que nous avons un contrat important avec le Japon et le personnel ad hoc.
— Oui, c’est vrai, mais en même temps c’est particulier. On les a parce qu’ils ont des usines en France. Maintenant si votre épouse veut prospecter au Japon même, je lui donne carte blanche.
— Je n’interviendrai pas, vous voyez directement avec ...