Souvenirs d'Égarements - Histoires de Sexe

Souvenirs d'Égarements

... la veille et le matin même, le bikini ajoutait déjà une couche à sa nudité, mais aux yeux de Didier, Melissa était pratiquement nue. À la première occasion où elle alla se baigner seule, il me confia qu’il m’enviait pour ma chance. Lorsqu’elle sortit de l’eau toute dégoulinante et que nous la regardâmes marcher vers nous, j’étais sûr que Didier lui consacrait secrètement ses pensées les plus inavouables. Je n’avais aucun doute que son plus grand souhait était que je la partageasse avec lui, à la maison, avant de la reconduire à la gare. De mon point de vue, cela ne s’avérait pas impossible, vu que je ne me sentais pas vraiment amoureux de Melissa, mais je ne pouvais pas parler en son nom. Le matin, elle m’avait semblé plutôt « réceptive » chaque fois qu’il faisait quelque plaisanterie plus piquante à son égard. Elle le connaissait depuis longtemps et le fait que lui et moi étions plus proches que jamais était sûrement un facteur de plus à la faveur de cette idée osée. Lorsque nous quittâmes la plage pour reprendre le bus, je sentis cette espèce de complicité entre amis qui renforçait encore un peu plus mon impression que la chose n’était pas du tout absurde. Melissa s’adressait tour à tour à nous deux pour commenter ce qu’elle voyait par la fenêtre du bus pendant le trajet du retour. Il était vraiment dommage que nous n’habitions pas la Zona Sul, car son enthousiasme pour la beauté des lieux eût peut-être compté comme argument persuasif à ce but érotique. Hélas ! une fois ...

... dépassée l’immense avenue Presidente Vargas, la scène changeait du tout au tout et il ne nous restait que la laideur, la chaleur accablante, les mouvements saccadés du bus bondé et l’appréhension naturelle de tout habitant de Rio. Par chance, Melissa avait pu s’assoir, car toute femme dans les transports publics est la cible facile des prédateurs sexuels. En arrivant à la maison, nous étions tous les trois trempés de sueur.

Dès que j’ouvris la porte, Melissa fila à la salle de bain et nous écoutâmes l’âpre chuintement de l’eau. D’un geste qui était devenu automatique entre nous, Didier se débarrassa de sa sunga (le maillot de bain masculin brésilien) et de son t-shirt. En voyant mon étonnement, il se mit à rire et se rhabilla. Je le consolai en lui disant que le lendemain nous pourrions reprendre nos vieilles habitudes et je le quittai pour aller rejoindre Melissa sous la douche. Elle m’accueillit en m’embrassant tendrement. Aussitôt redressée, ma queue la toucha entre les cuisses en lui provoquant un petit sursaut. Je coupai l’eau et me mis à l’embrasser jusqu’à ce que mon fluide se mît à couler et que je pus m’en servir pour lubrifier mon gland. S’en suivit une profonde pénétration pendant laquelle j’alternais mes caresses entre son beau visage, ses cheveux et ses seins. Lorsque l’excitation atteignit son comble, elle m’agrippa les fesses et se mit à jouir intensément. Je ne la suivis pas, car j’avais une autre idée en tête. Je la fis tourner et en me collant à son corps, ...