Ménage à trois sous conditions - Histoires de Sexe

Ménage à trois sous conditions

... aux cheveux ras, pleines de tatouages, qui roulent en moto et boivent des bières à la bouteille ? C’est elle qui faisait l’homme au moins(rire gras)… Et puis quoi, alors ? Je dois te dire « Bravo ma chérie, je suis fier de toi et de ton ouverture d’esprit » parce que tu t’es fait bouffer la moule par une brouteuse ? Non, mais je rêve… j’hallucine…
— Je n’attends pas que tu me félicites, Franck, loin de là, mais je suis déçue qu’en 2023 tu tiennes encore des propos aussi nuls et aussi homophobes. Tu es bien sûr que dans tes chauffeurs, il n’y en a pas un ou deux « qui se font enculer » ?
— Oh,oh, tu restes polie, tu crois que c’est quoi, ma boîte ? Une disco de pédés ?
— Je n’en sais rien, et en fait je m’en fous. Par contre, Monsieur Macho, tu as raté un bout de la marche du monde, parce que ma maîtresse, elle est belle comme le jour. Oui, Franck, c’est une beauté, elle n’est pas tatouée, elle ne roule pas à moto et je suis sûre que si tu la voyais, tu banderais comme un cerf. ! Oui, Monsieur le mâle viril, tu rêverais de lui glisser ta bite entre les cuisses à ma « brouteuse », alors t’aventure pas sur ce terrain-là, tu ne sais pas de quoi tu parles.
— Et ça change quoi ? Tu couches avec elle et moi je porte la ramure, qu’elle soit tatouée ou pas. Tant mieux si elle est belle, au moins tu as du goût… Pffff… on va faire quoi, alors ? Tu veux me quitter pour aller te faire br… pour… pour vivre avec elle ?
— En aucun cas, Franck, parce que je t’aime et que je ne veux pas ...

... te quitter. Mais elle, je l’aime aussi. Et je n’ai pas de solution. Elle m’a tout appris, et tu en profites, mon bonhomme, tu m’as baisée comme jamais ces derniers jours, tu m’as inondée de sperme par toutes les ouvertures, alors ne viens pas jouer les effarouchés et les trahis. Si je ne l’avais pas rencontrée, on en serait encore à nos quinze minutes du dimanche matin dont le seul souvenir que j’en garde est la tache sur le drap.

Ces arguments semblèrent faire effet sur le mâle offensé, devant bien admettre – sans l’avouer – que la « renaissance sexuelle » de sa femme lui plaisait beaucoup. Il sentit même, à ces évocations, une certaine raideur se propager en lui.

— Tu ne t’es jamais plainte, que je sache… Pourquoi ne pas m’avoir parlé plutôt que d’aller te faire gou… de… de… te jeter dans le lit de cette dévergondée ? Tu as peur de moi ? C’était le prétexte idéal pour me larguer ?
— Non. Rien n’était prémédité, mon chéri, je te le jure. Elle est tellement belle, tellement naturelle que je n’ai pas su lui résister, elle m’a initiée au plaisir, elle a réveillé mes désirs enfouis et les a sublimés. On ne peut pas lui résister Franck, elle est unique, merveilleuse…
— Ce qui m’inquiète, comme tu en parles, c’est que ce n’est pas qu’une affaire de cul, on dirait. Elle t’a envoûtée ? C’est une sorcière ?
— Une reine, Franck, une princesse, une magicienne, mais surtout pas une sorcière.
— Ouais… admettons… Et puis, maintenant que je sais, tu attends quoi de moi ? Que je ...