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À l'autre bout du monde
Datte: 25/06/2025, Catégories: f, fh, 2couples, asie, prost, vacances, amour, tarifé, lieusexe, Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe
... Voilà. Tu parles thaï couramment maintenant, ajoute-t-il en riant. Et nous aussi, en fait. — Tu veux taper dans sac ? me demande-il ensuite. — Oh non non, je… ne sais pas faire ! — OK. Tu veux taper sur Dao plutôt ? Mon visage lui indique clairement ma perplexité. Il se met à crier vers le fond de la zone : — Dao ! Une jeune femme nous rejoint, en short, brassières, les mains enroulées dans du sparadrap et un large sourire au visage. — Fais-la boxer un peu, lui dit Thanom, lui aussi, sourire aux lèvres. — Viens, me dit-elle simplement. — Mais je ne sais pas boxer moi ! — Moi non plus si j’écoute les commentaires de mon père ! Elle m’emmène un peu à l’écart. Et me tend une brassière. — Ton short, ça ira, me dit-elle, mais tes nichons vont te faire mal sans ça, dit-elle en dépliant un paravent de bois ente nous et le reste des gens. Sans un mot elle me fait retirer le petit t-shirt que je porte, et je me retrouve seins nus devant une inconnue, environ 30 secondes après l’avoir rencontrée. — Waouh, j’adorerais avoir des gros comme ça ! me dit-elle sans la moindre gêne, ce qui bizarrement me détend aussi. Elle m’aide à passer la brassière élastique, très serrée, et je me retrouve avec la poitrine comprimée. Je bouge un peu et effectivement… plus rien ne bouge ! — Donne tes mains, continue-t-elle en attrapant une paire de gants de boxe cette fois, et j’obtempère. — Tu sais, Dao, je ne sais vraiment pas boxer… — Tu t’es déjà énervé contre ...
... un connard ? Sa pratique du français parfaite m’étonne encore plus que celle de Thanom. — Euh… oui. — Alors tu sais boxer. C’est juste que tes bras et tes jambes ne le savent pas encore. Si elle le dit. — Où as-tu appris le français aussi bien ? — C’est Éric qui nous a appris chaque fois qu’il venait. À Maman, Papa et puis moi ensuite. Et nous, on a essayé de lui apprendre le Thaïlandais. — Essayé ? — Hmm Hmm ! répond-elle seulement avec un clin d’œil. Il était plus doué pour la boxe que pour le Thaïlandais ! — Éric a fait de la boxe ? Ici ? Elle me regarde et sourit. C’est pas pour rien qu’on appelle la Thaïlande lepays du sourire. — Il ne te l’a pas dit ? répond-elle en finissant de lacer mes gants et en enfilant les siens, à scratch. Éric a été un très bon boxeur. — Il a combattu ici au village ? — Il a même combattu à Lumpinee. Et devant mon visage de nouveau perplexe : — L’équivalent pour la Thaïlande et le muai-thaï du Stade de France, ajoute-t-elle en m’entraînant devant le paravent. — Waouh ! s’exclame Éric en voyant ma tenue. — Allez, viens ! me dit Dao. On monte alors sur un petit ring au même niveau que le sol. — Reproduis mes mouvements, ça t’échauffera un peu. Bras, jambes, genoux, j’essaie tant bien que mal (mais toujours avec style quoi, j’ai une réputation à tenir…) de suivre la jeune fille qui exécute ce qu’on appelle ici le Ram Muay, une danse rituelle d’avant match. Mes articulations craquent un peu mais je savoure ...