1. À l'autre bout du monde


    Datte: 25/06/2025, Catégories: f, fh, 2couples, asie, prost, vacances, amour, tarifé, lieusexe, Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe

    C’est une atmosphère si chaude et si humide qu’on sent, physiquement, l’air entrer et sortir de ses poumons. Au loin, Éric pêche au bord du ponton, tandis que j’ouvre les yeux dans l’immense maison de bois. Ça fait deux jours qu’on est arrivés en Thaïlande et sur le fin matelas à même le sol je me réveille un peu plus matinale qu’hier, mon corps s’habituant au décalage horaire. À côté de moi un plat de fruits frais – ananas, mangue, fruit du dragon – découpés en morceaux avec une petite pique de bois et un mot, juste un cœur, écrit à la main.
    
    Éric est l’homme que j’aime. Mais ça n’est pas mon mari. Lui est en France et lui aussi, je l’aime, à ma manière. Éric est mon amant et c’est parfait comme ça.
    
    La maison est immense comme je le disais. Une gigantesque bâtisse de bois sur pilotis, au-dessus d’un fleuve où voguent des bateaux, des barques et d’autres maisons, semble-t-il, quand le courant est fort. Dans la partie où nous dormons, il n’y a pas de murs. Juste un toit si jamais il pleut. Entouré de chaque côté par l’eau, le bruit courant matin et soir, c’est un havre de paix délicieux.
    
    Je m’appelle Audrey et c’est Éric qui m’a amenée ici par surprise. Il m’avait donné rendez-vous à l’aéroport il y a trois jours et après m’avoir caché les yeux, et il n’a ôté le masque qu’une fois que j’ai été debout face au fleuve dans cette maison.
    
    Les fruits sont délicieux. Je mange avec appétit mais il va me falloir quelque chose de plus consistant. Bah oui, que voulez-vous, ...
    ... j’ai 45 ans, des cuisses dodues et des gros seins qui nécessitent chaque jour de me remplir l’estomac. Fuck les brindilles, j’ai de la cellulite, je mange ce que je veux et je bois comme un trou.Na.
    
    — Hello jolie Madame, me dit Éric, en short de bain, tout transpirant en arrivant à l’étage.
    — Salut beau gosse, tu es très sex… mon dieu que tu pues !
    
    Éric éclate de rire et je me pince le nez.
    
    — On aura du poisson au déjeuner, mais tu l’avais compris, me dit-il en se déshabillant pour entrer dans la douche.
    
    Enfin la douche, deux panneaux de bois à un mètre du mur, le réceptacle à la vue du lit, et un peu du fleuve où tout le monde s’en fout.
    
    Et malgré l’odeur fétide qui stagne encore dans la chambre, la vue de son anatomie éveille immédiatement mes sens.
    
    Tous, sauf l’odorat, qui est définitivement perdu, je crois.
    
    Je le regarde laver ce corps que j’aime tant. Il est mince… peut-être trop pour certaines, mais ne vous y fiez pas, même sans muscles saillants de partout, je sais qu’il est puissant. Au-dehors comme au-dedans, d’ailleurs. Il sait ce qu’il veut et je crois que mis à part ses mains agiles et sa langue diabolique, c’est ce qui m’excite le plus chez lui.
    
    Sa tête couverte de mousse, il continue de se frotter, les yeux fermés. Je redresse la mienne sur l’oreiller et glisse ma main sous le drap léger, directement entre mes cuisses. Sous mes doigts la toison, qu’il aime que je laisse pousser, puis mes grandes lèvres, trop grandes pour moi mais que lui ...
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