À l'autre bout du monde
Datte: 25/06/2025,
Catégories:
f,
fh,
2couples,
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prost,
vacances,
amour,
tarifé,
lieusexe,
Auteur: Ericcontact, Source: Revebebe
... retournant vers notre rive.
— Là-bas un peu plus loin, tu vois le bâtiment encore plus grand ? me demande-t-il alors.
— Oui.
— C’est l’arène pour le Muay thaï. La boxe nationale. Tout aussi violent que les coqs, mais eux ils sont consentants, ajoute-t-il avec un sourire.
— Tu as l’air de bien connaître.
— Un peu. Je viens dans ce village depuis des années. Sumalee et Thanom, nos hôtes qui nous louent la maison, sont des amis de longue date.
— Tu les as connus comment ?
Il sourit et reste étrangement silencieux.
— Ils t’en parleront eux-mêmes, on va manger chez eux dans deux heures.
— Mais on vient de manger !
— Ici, c’est pas trois gros repas, c’est 6 ou 7 petits tout au long de la journée.
— Je suis pleine comme une outre… tu trouves que j’ai pas le cul assez gros ? dis-je en me retournant pour mater les dégâts.
— Aucun cul n’est jamais assez gros. Ni trop maigre. La bonne taille de cul c’est que quand tu t’assois, il est encoredessous, ajoute-t-il avec un clin d’œil. Allez, viens… on va aller se dépenser un peu.
— Où ça ?
— À l’arène.
***
— Sawadee-kaaaa ! me dit la grosse femme à l’entrée de ce qui ressemble à un petit stade, mais en bois.
Une cinquantaine de personnes, hommes et femmes, braillent autour d’un ring ou deux ados se tiennent la tête avec les avant-bras, les mains gantées, et se donnent des coups de genoux violents dans les côtes. Chacun leur tour.
— Waouh, c’est… brutal en effet.
— Ça l’est, et peu le paraître aussi aux yeux ...
... étrangers. Mais c’est très codifié, professionnalisé, et beaucoup de jeunes en vivent, contrairement au football en Europe par exemple où seule une poignée de privilégiés gagnent leur vie avec.
J’observe les deux combattants, d’environ 16 ou 17 ans. Très secs, musclés sans que ça se voie beaucoup. Éric devait être comme ça physiquement à leur âge. Ils ont l’air épuisés.
— Leur combat est bientôt fini, dit-il juste avant qu’un gong ne retentisse.
La foule hurle et râle en même temps. Éric me répond comme s’il avait entendu ma question mentale :
— Le public connaît déjà le décompte des points. Donc ils savent qui a perdu, le combat ou de l’argent. Viens, on va aller voir quelqu’un.
Derrière les bancs en escaliers de l’arène, Éric me fait accéder à une zone qui a l’air privée, à l’écart. Plusieurs boxeurs, hommes ou femmes, s’y préparent, ou bien sont soignés. Éric tapote l’épaule d’un homme massif qui se retourne en souriant.
— Éric ! Sawadee-krap ! crie l’homme en s’inclinant, mains jointes comme tout le monde le fait ici.
— Sawadee-krap, répond dans la même position Éric. Je te présente Audrey, ajoute-t-il. Audrey, voici Thanom.
Le Thaïlandais s’incline devant moi également, je l’imite.
— Sawadee-krap essayé-je de dire alors.
Les deux hommes sourient. Thanom enchaîne toujours en souriant :
— Kaa, Audrey, pas Krap. Kaa pour les filles, Krap pour les garçons.
Je m’incline à nouveau, prononçant correctement lebonjour local, Thanom me le rend :
— ...