1. Drôle de deuil


    Datte: 20/06/2025, Catégories: ff, caresses, init, occasion, lesbos, Auteur: Lesbo Lover, Source: Revebebe

    ... sont échangés, comme si la phase d’échanges était remise à plus tard, après l’apothéose en attente… Mon bassin s’agite au rythme de ses doigts qui me font languir là où ceux de mon mari m’auraient déjà délivrée.
    
    — Ahhh.
    
    Je lâche un cri lorsque son pouce écrase mes lèvres pour parfaire sa caresse pénétrant mon sexe trempé avant de repartir comme si tout n’avait été qu’un rêve. Je grogne de dépit, la faisant rire.
    
    — Tu veux encore ?
    — Oui…
    
    Et elle recommence avec un peu plus de vigueur me faisant cambrer dans un long râle qui résonne dans la pièce. Je m’agite bientôt au rythme de ses doigts qui s’agitent dans un ballet parfaitement synchronisé me menant bientôt au point de rupture dont je l’avertis.
    
    — Je vais jouir…
    
    Elle gémit aspirant un téton dressé avec une avidité qui me rend dingue lorsque je sens ses dents participer à la fête. Je n’en peux plus ! Je gémis, me tortille, m’agrippe à ses épaules pour bientôt exploser dans un cri de gorge primal qui vient du fond de mon corps tétanisé de plaisir. Je jouis, immobilisant sa main entre mes cuisses serrées au point qu’elle ne peut poursuivre sa caresse me laissant trembler de tout mon être au point de presque perdre connaissance.
    
    Le tsunami est si violent que toutes les digues sautent entraînant avec elles des semaines de tension.
    
    Soudain, j’éclate en sanglots, pleurant à chaudes larmes pour la grande surprise d’Isa qui m’attire contre elle pour me consoler.
    
    — Ça va aller, ma chérie, ...
    ... murmure-t-elle en me prenant dans ses bras.
    
    Sa voix est aussi douce que ses mains qui caressent mon dos nu tandis qu’elle dépose des baisers sur mes cheveux et me serre contre elle. Inexplicablement, je prends conscience à cet instant du caractère anormal de la situation : je suis quasi nue contre une femme qui vient de me faire jouir alors que j’ai dit « Je t’aime » à mon mari ce matin.
    
    Soudain, je tente d’échapper à son étreinte, mais, telle une cavalière maîtrisant un cheval rétif, elle me retient.
    
    — Calme-toi.
    
    Sa voix presque ferme me calme aussitôt et je me rassois toute contre elle redécouvrant avec bonheur la chaleur de son corps.
    
    — C’est normal de culpabiliser, mais tu n’es pas venue par hasard, non ?
    
    Devant mon silence, elle poursuit.
    
    — Tu as besoin d’une tendresse différente et je suis là pour te l’offrir.
    
    Je tripote machinalement son chemisier tout en l’écoutant comme une sœur cadette écouterait son aînée.
    
    — Je ne te demande rien de plus que ce que tu auras envie de me donner.
    
    Touchée par ses mots tendres, j’ose enfin un geste défaisant un premier puis un second bouton découvrant peu à peu la naissance de sa poitrine. Blottie dans son cou, je ferme les yeux, profitant de l’instant de plénitude juste troublé par le bruit sensuel du zip de sa jupe qu’elle ôte adroitement mêlant ses cuisses gainées de nylon aux miennes. Le contact est aussi doux que sa bouche qui s’empare de la mienne pour un baiser presque amoureux qui me fait fondre. Je me laisse ...
«1...3456»