Drôle de deuil
Datte: 20/06/2025,
Catégories:
ff,
caresses,
init,
occasion,
lesbos,
Auteur: Lesbo Lover, Source: Revebebe
... réponse rapide.
Le cœur battant, j’hésite à accepter, mais l’envie de ne plus être seule est la plus forte, si bien que je réponds assez rapidement.
C’est ainsi que vingt minutes et un léger maquillage plus tard, je suis à la porte d’un appartement du centre-ville qui s’ouvre sur Isabelle au premier coup de sonnette.
Toujours aussi classe dans son chemisier crème et sa jupe droite noire, elle me sourit presque tendrement en m’invitant d’un geste.
— Entrez.
Sitôt le seuil franchi, elle me prend dans ses bras pour une accolade amicale, mais troublante.
— Ma pauvre.
Sa voix est douce, tout comme sa main qui caresse mon dos et son corps qui se colle au mien. Ses gestes sont emplis d’une tendresse qui me fait presque pleurer si bien que je me laisse aller dans ses bras alors qu’elle est presque une inconnue.
J’aime son parfum, comme j’aime sentir sa poitrine contre la mienne et pour la première fois une femme me rend toute chose faisant réagir mon corps de manière inattendue. Le pouls rapide, je tente de masquer mon trouble avant de croiser à nouveau son regard sombre de brune.
— Venez.
Un léger sourire aux lèvres, comme si elle avait lu en moi, elle m’entraîne au salon, la main au creux de mes reins.
L’appartement est grand, bien décoré et sans trace de désordre, presque désert en fait. Vit-elle seule ? Est-elle mariée ? Je n’en sais rien en fait, le port d’une alliance ne voulant plus rien dire de nos jours.
Assise sur son canapé, je la ...
... regarde s’affairer dans la cuisine tout en poursuivant notre conversation pour le moment sans grand intérêt. Encore perturbée par le contact de nos corps, je la regarde différemment, admirant ses formes finalement moins pleines que je l’imaginais en dehors de sa poitrine ronde qui m’a tant troublée au point que je sens encore la mienne sensible dans mon soutien-gorge.
Que m’arrive-t-il ?
Et ce n’est pas son sourire à son retour dans le salon qui va faire baisser la tension ressentie. Ce n’est pas celui d’une vague relation qui reçoit, mais plutôt celui d’un fauve qui guette sa proie.
— Du sucre ?
Sa voix est aussi chaude que son regard qui fait presque vaciller le mien.
— Oui, s’il vous plaît.
Son chemisier était-il aussi ouvert à mon arrivée ? Je ne suis pas sûre. J’ai soudain une vue imprenable sur son soutien-gorge de dentelle qui masque à peine ces seins qui m’ont tant troublée lors de notre contact récent.
Elle prend son temps pour me servir avant de s’asseoir en face de moi, croisant naturellement ses cuisses gainées de noir. Elle est magnifique de sensualité et doit probablement le savoir.
— Ce n’est pas trop dur ?
Le retour sur terre est brutal et je sens aussitôt mes yeux s’embuer.
— Si. Terriblement.
Et je me confie. Pour la première fois depuis le décès de mon père j’ouvre mon cœur à une quasi-inconnue. Et elle m’écoute. Attentivement. Avec une tendresse dans le regard qui m’émeut au point que je finis par laisser couler quelques larmes ...