1. La Branleuse


    Datte: 20/06/2025, Catégories: Accouplements Érotiques, Auteur: byfrederic_le_dard, Source: Literotica

    ... Je n'en finissais pas de sécréter de la cyprine.
    
    À force de ralentir mon mouvement, j'ai fini pas l'arrêter. Je maintenait ma pression sur le phallus, tirant vers le bas, excitant le frein du bout de mon doigt, attendant l'éjaculation qui commençait à monter le long de l'urètre.
    
    C'est lui-même qui a déclenché son orgasme, par sa pensée. Pour ma part, j'étais devenue inerte, me contentant de guetter avec ma paume les prémices de l'éruption. Il a décollé ses fesses du siège, tendant son pubis vers le haut. Il n'y avait plus de place pour la pudeur à cet instant.
    
    Son sexe s'est encore gonflé au moment du premier jet. La giclée est allée assez haut pour retomber sur le pantalon. L'homme a contracté ses fesses, ce qui a déclenché un second jet qui s'est écrasé sur le dos de ma main. Puis, le reste du sperme est apparu au bout du gland, coulant lentement vers mes doigts.
    
    Quand il a été entièrement soulagé, j'ai ramené ma main à ma bouche et j'ai léché mes doigts. Ce que je n'avais pas osé faire à onze ans, je le savourais à trente-et-un ans.
    
    Enfin, je me suis penché vers son siège, j'ai attrapé ses couilles et j'ai soulevé sa bite. Je l'ai engloutie jusqu'à la base. Je l'ai ressortie de ma bouche et je l'ai branlée pour lui redonner de la rigidité. Je l'ai nettoyée avec ma langue, aspirant le reliquat de nectar au bout du gland. J'ai déposé un dernier bisou au sommet du bulbe et je l'ai laissé se reculotter.
    
    Nous nous sommes regardés. Dans ses yeux, je lisais un intense remerciement. Je ne sais pas ce qu'il voyait dans les miens, mais ce que je ressentais, c'était aussi un immense remerciement, pour m'avoir fait revivre l'émoi de mes onze ans.
    
    Nous sommes sortis du cinéma sans attendre la fin du film. Sur le trottoir, il a pris ma main et l'a embrassée.
    
    "On se reverra?"
    
    "Je ne sais pas. Donnez moi votre numéro, on ne sait jamais."
    
    C'est sur ces mots que nous nous sommes quittés.
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