La Branleuse
Datte: 20/06/2025,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Auteur: byfrederic_le_dard, Source: Literotica
... la maison.
J'ai aujourd'hui trente-et-un ans et ce souvenir est resté en moi tout ce temps. Il m'arrive souvent de revoir la scène en fermant les yeux quand je me masturbe. L'effet est radical : je jouis dès que j'imagine que je sens le sperme monter et que je le vois fuser. À l'époque, j'ai eu ces sensations, sans les comprendre.
Je suis mariée depuis cinq ans. Mon mari et moi avons une sexualité très classique. Je ne lui ai jamais raconté l'histoire du cinéma. Peut-être n'aurait-il pas compris que je me sois laissée faire.
Mais à cause de cette histoire, ma sexualité intérieure est très éloignée de nos rapports. Ce souvenir m'obsède depuis toujours.
Il y a un mois, j'ai tenté de mettre mon mari sur la voie. Nous sommes allés au cinéma et j'ai essayé de reproduire ce qui s'était passé vingt ans plus tôt.
Au début, il faisait ce que je lui demandais. Il a pris ma main et l'a posée sur sa braguette. Jusque là, son geste pouvait être interprété comme une marque d'affection : un mari prenait la main de sa femme. C'était à sa demande à elle, mais cela ne changeait rien.
C'est quand j'ai commencé à le caresser que les choses se sont gâtées. Il m'a regardé d'une telle façon que j'ai compris qu'il n'était pas question de continuer. Il ne partageait pas du tout mon jeu.
J'ai repris ma main, nous avons regardé le film jusqu'au bout et nous sommes rentrés nous coucher, comme un vieux couple.
J'étais profondément déçue.
Malgré tout, je restais hantée par ...
... ce qui était devenu mon fantasme : branler un homme dans un cinéma jusqu'à ce qu'il éjacule.
Un soir, mon mari avait une réunion tardive à son travail. J'en ai profité pour sortir.
Je suis allée au cinéma. Le film importait peu. J'étais décidée dans ma tête, même si je n'étais pas tout à fait ferme sur mes jambes.
Je suis arrivée un peu après le début de la séance. Je me suis assise à côté d'un homme seul. Il n'y avait personne d'autre dans la travée. D'ailleurs, bien que les lumières soient éteintes, j'ai eu l'impression que la salle était très peu remplie.
J'ai posé mon bras sur l'accoudoir, à côté du sien. Il a eu un mouvement de retrait mais je lui ai chuchoté :
"Non, laissez, ça ne me dérange pas de partager."
Il a repris sa position initiale.
Après une attente de quelques minutes, je lui ai demandé, toujours en chuchotant et en rapprochant ma bouche de son oreille, de caresser ma main.
Il a eu un long moment d'hésitation. Puis, il a posé sa main sur la mienne, enserrant mes doigts dans sa paume.
Il n'osait pas aller plus loin. Sa timidité m'arrangeait parce que je pouvais le guider à ma façon. Je voulais retrouver mon souvenir de petite fille, que cela se passe exactement comme il y a vingt ans.
Je me suis de nouveau penchée vers lui et j'ai dit :
"Mets ma main sur ta queue."
En le tutoyant et en usant d'un vocabulaire cru, je voulais l'enhardir. Il fallait que je l'excite pour qu'il ait le courage de sortir sa bite et de se laisser ...