Pleine Lune - Histoires de Sexe

Pleine Lune

... qui continue de sortir et sortir encore de son engin, sur le ventre doux de cette petite femme adorable.

Leurs mains se cherchent et se trouvent. La douceur de leurs doigts emmêlés les apaise, il n’y a pas besoin de dire que c’était bien, il n’y a pas besoin de dire merci, ils le savent si intimement qu’ils ne savent plus rien d’autre, ni où ils sont, ni ce qu’il faudrait faire maintenant. Antoine ne tient plus debout. Embrassant la main de son amie, il se libère et s’effondre sur un bain de soleil qui attendait là, juste à côté, comme si tout avait été prévu pour faire de cette nuit le moment le plus merveilleux de leur vie.

Allongés l’un près de l’autre, Marianne et Antoine ne parlent pas. Chacun d’eux écoute l’autre retrouver sa respiration, les criquets tout autour emplissent la nuit de leurs stridulations romantiques, la lune continue son imperturbable périple. Mais soudain, la porte-fenêtre s’ouvre dans l’espace qui les sépare et une jeune femme nue apparaît sur la terrasse, visiblement très excitée.

— Extraordinaire ! dit-elle avec un accent belge prononcé, difficile à reproduire à l’écrit. Magnifique ! Vous êtes le plus beau couple que j’ai jamais vu ! Je me suis levée pour boire un verre d’eau et il y avait la pleine lune et je vous ai vus. J’étais subjuguée ! Vous baisez merveilleusement ! J’ai réveillé Lucas pour qu’il profite du spectacle et nous avons tout regardé ! Extraordinaire ! Même Lucas qui n’est pas très sexe a été excité, on a baisé debout sans ...

... cesser de vous zieuter. Incroyable ! J’ai eu un orgasme en même temps que vous.

Marianne s’est assise sur sa table et regarde la jeune voyeuse d’un air absolument hébété. Antoine s’intéresse au physique de la demoiselle, une très jeune femme, guère plus de vingt ans. Il observe ses petits seins qui sautillent tandis qu’elle va et vient devant eux, ses cuisses fuselées d’une longueur incroyable, et le petit buisson blond qui cache mal une vulve rose très mignonne. Il fait l’effort de regarder aussi son visage, elle est jolie comme tout et, accessoirement, il lui trouve comme un air de ressemblance avec ses vieux amis, les propriétaires de la maison.

— Je m’appelle Ingrid, dit-elle en finissant par s’asseoir au pied du fauteuil où gît toujours Antoine. Toi, je suis sûre que tu t’appelles Antoine, non ? Tu sais, ma grand-mère me parle souvent de son merveilleux paysagiste qui est si gentil et si beau. Elle me dit que si elle était plus jeune, elle en profiterait volontiers, hi hi hi ! Tu ne lui répéteras pas, hein ? Et encore, Mamie ne sait pas que tu as un magnifique gourdin ! Mon Lucas, il est mignon, mais à côté, son truc, c’est juste une bistouquette. D’ailleurs, là, il est dans les choux, et moi… je ferais bien une deuxième manche. Si je te ranime, Antoine, tu veux bien jouer un peu avec moi ?

Et disant cela, elle lui empoigne doucement la queue qui gît, luisante et molle, sur sa cuisse. Antoine ne sait pas réagir. Il tourne la tête vers Marianne et voit celle-ci ...