En méli-mélo
Datte: 07/06/2025,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
caresses,
intermast,
pénétratio,
initiat,
couple,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... rondelle, Françoise s’en foutait comme de son premier tampon ! Par contre, un dernier conseil glissé par sa mère juste avant de sortir de sa chambre l’avait marqué : « Tu décideras toi-même du jour et de l’heure, mais fais-moi plaisir, ne te défais pas de ton pucelage pour de mauvaises raisons. Surtout pas pour faire comme les autres, juste pourêtre comme les autres. Choisis bien ton partenaire, sois sûre de lui et surtout, sois sûre de toi ! Pour ne pas avoir de regrets ensuite ». Un conseil qui s’était trouvé renforcé plus tard par les vifs regrets exprimés par Alejandra.
Jusque-là, la vie, les évènements ne lui avaient pas permis de trouver le partenaire idéal. Françoise avait compris, au final, qu’en définitive son plus important traumatisme ne se situait peut-être pas dans l’agression des trois salauds, mais qu’elle le devait à Tristan. Son éclat de rire avait bien entendu été un terrible coup de poignard, mais le pire avait été que ce salaud était allé raconter la scène à son aréopage de petits suce-bites serviles. Ce qui avait décuplé « les lazzis, les quolibets ».
Le ridicule !
Le premier à dire que le ridicule ne tue pas n’avait sûrement pas eu à le connaître vraiment. Certes, le ridicule ne tue pas à coup sûr une gamine fleur-bleue, mais la tache qu’il imprime est une marque profonde. Douloureuse, qui annihile la confiance en soi et interdit de l’accorder à quiconque ! La peur du ridicule, là, avait bien été le nœud de ses problèmes pendant toutes ces ...
... années.
Il avait donc fallu des circonstances exceptionnelles, dramatiques, pour que Françoise puisse se défaire de sa défiance. Théo, par sa gentillesse, son abnégation et… sa patience avait terrassé l’hydre, il en avait coupé les neuf têtes. Toutes ? À vérifier ! Et cette vérification ne peut attendre, se dit-elle. Entraînant son amoureux vers la cuisine, Françoise se plante devant lui.
— Franchement, ils sont ridicules, n’est-ce pas ?
Les rayons orangés du soleil de septembre, déjà bas à cette heure, illuminent le corps nu de Françoise, accentuant son hâle mordoré. Face à elle, Théo a parfaitement compris à quoi sa délicieuse fait allusion. Décidé à en finir une fois pour toutes avec son complexe mammaire, il fourbit un instant ses arguments, puis adopte la posture vaguement condescendante d’un critique d’art, revêt le costume de l’esthète averti, costume virtuel, puisqu’il est tout aussi nu qu’elle.
— Ridicules, certainement pas ! clame-t-il le doigt en l’air. Ils sont indubitablement petits et il est certain que l’esquisse des courbes et leur gonflement timide ne suffiraient pas à combler la coupe de champagne de la Pompadour. Pas de quoi remplir la main d’un honnête homme, diraient quelques paltoquets… mais quelle importance : suis-je vraiment honnête homme ? plaisante-t-il. Jolie demoiselle…
— Jolie MADAME, le reprend Françoise qui entre dans son jeu. Foin de demoiselle, désormais, ne suis-je pas femme à cette heure, et de votre coupable entreprise, me ...