En méli-mélo
Datte: 07/06/2025,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
caresses,
intermast,
pénétratio,
initiat,
couple,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... avait dit le premier en dessinant une paire de pomelos devant sa poitrine. On peut garder espoir !
— Oh là là, ça sent l’pipi par ici, avait lâché le deuxième en reniflant comme un goret.
— Eh, la pucelle, j’peux te décalaminer le conduit quand tu veux, avait proposé le troisième, la main plaquée sur sa braguette. J’ai l’outil qu’y t’faut !
Plus encore que ces invectives salaces, les rires gras des témoins complices avaient révulsé Françoise. Révulsée, mais pas anéantie : elle s’était rebiffée ! Où donc avait-elle trouvé le courage de répondre du tac au tac ?
— Tu crois, vraiment ? Pour ce que se dit dans le vestiaire des filles, ton p’tit kazoo ridicule ne risque pas de me faire grand mal ! Et surtout pas… grand bien !
Vexé, le play-boy s’était rué sur elle en éructant :
— Mais c’est qu’elle la ramène en plus, la p’tite pute !
Sans doute aurait-elle été molestée si un Everest n’était tombé sur le bellâtre. Une clé de bras dans le dos rapidement exécutée avait mis le fils à son papa à genoux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Quand ses deux copains avaient fait mine de l’aider, le géant calme leur avait décoché un regard si noir qu’ils n’avaient pas osé bouger.
— Tu présentes tes excuses à la demoiselle, p’tite bite, avait exigé l’immense bridé en renforçant sèchement sa prise.
— J’m’escuse…
— Ar-ti-cule ! Sinon… j’ t’explique la rime !
— Je m’excuse… (Aie !) Je m’excuse… Mademoiselle !
Libéré, s’étant éloigné de trois pas, et sans doute ...
... dans l’espoir de rétablir son « honneur », le minable avait balancé :
— Sale gouine !
Le couillon n’avait pas imaginé une seconde que Hong-kong Fu-Fu puisse être aussi vif et alerte. Un gigantissime coup de pied au cul l’avait littéralement fait décoller du sol. Il s’était aplati comme une crêpe sur le carrelage avant, en se frottant vigoureusement le baigneur, de déguerpir sous les huées et les risées. Les rieurs changent vite de camp !
Le franco-vietnamien Bob Luong avait pris Françoise sous son aile. Une protection d’autant plus facilement acceptée qu’elle était sans équivoque : le champion d’arts martiaux était gay et ne s’en cachait pas. À noter que, curieusement, personne ne l’avait jamais tarabusté à ce sujet. Sur aucun autre sujet d’ailleurs ! Non plus que sur l’improbable duo qu’il allait former avec sa ‘tite fleur de cerisier pendant trois ans.
Au-delà de la protection rapprochée de Bob, Françoise avait finalement réussi à s’intégrer dans la communauté. Dans celle des étudiants bûcheurs, du moins, et elle s’était déplacée en permanence entourée d’un essaim bruissant d’admirateurs à l’écoute de ses conseils et lumières. Certains lui avaient fait une cour assidue, mais elle n’avait jamais cédé à aucun.
Toujours cette méfiance chevillée au corps, sa peur du lâche profiteur qui la jetterait en se moquant après avoir obtenu ce qu’il voulait. Sa virginité n’était pas en cause en tout cas. N’avait-elle pas obtenu le blanc-seing de sa mère à ce sujet ? De sa ...