En méli-mélo - Histoires de Sexe

En méli-mélo

... amie :

— Tellement vite que tu n’as pas eu le temps d’enfiler un slip ! Hé hé, t’apprends vite toi ! Non, mais, tu n’as pas honte de te promener cul nu ?

Françoise affiche une petite moue effrontée et relève le menton :

— En fait… non, pas du tout ! annonce-t-elle toute fière.
— Et tu as bien raison, répond la petite rouée en soulevant sa jupe.

Françoise est sidérée !

— Ah, mais non, toi… toi, tu te balades en ville à poil sous une mini… une mini mini-jupe…

De fait, la jupe plissée d’Alejandra est des plus minimalistes !

— Demande expresse de mon doudou…
— Ton doudou ? Un gros cochon, oui !
— Faut bien ça, ma chérie ! Un de ces jours, je te montrerai un gentil recoin dans une impasse pas loin d’ici. Idéal pour une levrette !
— Non, mais ! Non, mais toi alors !

Pendant que sa comparse tombe des nues, l’Espagnole en profite, elle tombe à genoux et glisse une langue baveuse entre les cuisses de l’étonnée. Celle-ci se dégage prestement :

— Ah non ! T’oublies ça ! Tu te calmes ! Tou’ suite ! Perverse !
— Oh là là, tu ne disais pas ça il y a peu de temps encore !
— Oui, bon c’est vrai… Mais là, ce n’est pas le moment ! On va rejoindre les gars, ordonne Françoise qui ouvre un tiroir et fouille à la recherche d’un slip.
— OK d’ac’, consent Alexa, mais la culotte, tu oublies !

Françoise hausse les épaules :

— Bof, si ça t’amuse… Mais ne va pas t’imaginer qu’on va partouzer ce soir ! Ah non, là, tu peux repasser ma vieille !
— D’accord, répond ...

... la coquine avec un air gourmand, je repasserai, mais… quand ?

Interdite, Françoise toise sa copine en secouant doucement la tête :

— Un de ces jours… Je ne sais pas… dans… dans un siècle ou deux !

oooOOOooo

Alejandra était restée sage, dans l’ensemble, ce soir-là. Le couple se retrouvant seul après le départ de leurs amis, Théo, attrape sa chérie. Troussant sa robe, il lui malaxe gaillardement ses adorables joufflus.

— Dis donc, petite cochonne, tu te promènes souvent les fesses à l’air sous ta robe ?

Faussement contrite, la belle avance une excuse parfaitement fallacieuse :

— Mais, rappelle-toi, j’ai carrément pas eu le temps de mettre une culotte ! Ils sont arrivés si vite !
— Mais bien sûr, prends-moi pour une pomme ! Et ta copine, elle a tous ses slips au lavage sans doute et pas un sou pour en acheter d’autres ! La pauvre ! Je vais lui avancer 50 balles !
— Mais comment ça ? Qu’est-ce que tu racontes ? Alejandra n’avait pas de culotte ? Oh la salope ! s’offusque comiquement la petite menteuse.
— Continue à mentir et je te traîne par les cheveux (!) jusqu’à ta chambre noire pour développer tout de suite la péloche de ce soir ! Parmi toutes les photos que tu as prises dans la soirée, je suis persuadé que je vais adorer les clichés que tu as pris d’elle, alanguie sur le canapé pendant qu’on débarrassait la table Jean-Phi et moi ! Ça doit être plutôt croustillant vu qu’à la base, elle avait l’abat-jour au ras de l’ampoule.

Françoise éclate de rire ...