1. Marie-Sophie


    Datte: 04/06/2025, Catégories: fh, fffh, Collègues / Travail voyage, Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... coffre, j’ai accepté. Madame ne voyage pas léger. Mais ça se voit : elle s’est pointée au dîner dans une robe du soir, fourreau de satin bordeaux, qui fit tourner quelques têtes. Avec sa tignasse brune et frisée ramassée en chignon, collier de perles, boucles d’oreilles assorties, petite pochette du même croco noir que ses escarpins, la classe ! À côté, j’avais l’air d’un rat d’égout.
    
    — Compliments, vous êtes ravissante.
    — Merci, c’est juste pour vous faire honneur. En revanche, vous devriez demander au service d’étage de donner un coup de fer à votre veston… la voiture. Il ne faut jamais porter sa veste en voiture.
    
    Bon, mets ça dans ta poche, la soirée commence bien. Il vaut mieux parler boulot avec elle, pour le bavardage de société je ne suis pas à la hauteur, nous ne jouons pas dans la même cour. Elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche et des lingots dans le berceau, elle. Huîtres, caviar de l’estuaire, lamproie pour elle, salmis de palombe pour moi, le repas est à la hauteur de l’établissement. Petite promenade digestive du côté de la place de la Bourse, incontournable pour nous, en contemplant reflets et illuminations. Nous regagnons rapidement nos chambres, Marie-Sophie ayant un peu frais dans la brise de mer, malgré son carré Mermès. Coup de fil à la maison pour dire que nous sommes arrivés sans encombre, puis bouquin en attente du sommeil. Vers onze heures trente, je perçois un « ti-gui-di, ti-gui-di » sur ma porte. Il n’y a pas cinquante ...
    ... personnes qui puissent gratter à mon huis à cette heure, j’enfile un peignoir de l’hôtel et je vais ouvrir.
    
    — Que se passe-t-il ? demandé-je en m’écartant pour laisser entrer ma collègue.
    
    Pas de réponse. Elle se tient immobile, museau baissé sous sa volumineuse touffe de frisettes brunes détachées. Puis elle s’approche de moi, lève enfin le visage et pose un petit bisou sur mes lèvres, puis un autre et encore un autre. Sa main passe derrière ma nuque et elle plante sa langue dans ma bouche ébahie. C’est un baiser long, profond, l’air s’affole dans nos narines enfiévrées. Elle se recule enfin en faisant tomber mon peignoir, libérant un pénis surpris et palpitant qui la salue à l’horizontale. Ben, pour une surprise… Elle quitte sa robe de chambre bleu canard, découvrant une chemise de nuit faite d’un voile assorti, colorant à peine deux petits seins en obus aux aréoles et tétons bruns. Juste sous la poitrine, la fine étoffe transparente coule en drapé sur son corps long et mince, dissimulant à peine un ticket de métro parfaitement dessiné. Cette brume de tissus rejoint la robe de chambre sur un fauteuil et elle se glisse dans mon lit à la place visiblement inoccupée. Je reprends la mienne, de plus en plus au garde-à-vous. Elle love contre moi son mince corps chaud, sauf ses pieds, se dresse sur un coude et reprend son baiser. C’est une liane qui s’enroule autour de mon corps tandis que sa langue s’enroule autour de la mienne. C’est curieux comme sa bouche et son parfum sentent ...
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