Marie-Sophie
Datte: 04/06/2025,
Catégories:
fh,
fffh,
Collègues / Travail
voyage,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... venir soutenir les points clés de la charpente. Sur le côté, une large allée permettait aux corbillards d’entrer et sortir d’une grande cour où séchaient également des piles de planches de bois, troncs juste débités. Au fond de la cour se trouvait le bruyant atelier de menuiserie, tout vitré, où l’on confectionnait les cercueils à partir du bois brut. Il y a encore les traces au sol et les câbles d’alimentation des scies à ruban, des raboteuses, dégauchisseuses, et autres toupies, quelques établis également. L’emplacement ne se vendait pas depuis plusieurs années, par pure superstition, je suppose. Il y a pourtant là des volumes considérables offrant de belles possibilités. Dans mon esprit tout va très vite : à l’étage, Bill et sonopen-espace sur cent mètres carrés comme il le souhaitait, la comptabilité, toilettes, escaliers et lieu de détente dans les cinquante restants. Au rez-de-chaussée, accueil, secrétariat et direction, on déploiera derrière le futur espace destiné aux objets connectés. La cour devient un confortable parking et dans l’ancien atelier, j’imagine bien une salle de sport pour tous les employés, le siège étant à deux pas dans la même rue. Mais on fera ça plus tard, l’année prochaine peut-être, quand des fonds suffisants seront à nouveau disponibles. Au pire, c’est aussi une solution d’extension possible. En parallèle, nous faisons dossiers et démarches pour déclarer les nouvelles entités en tant qu’entreprises séparées et la holding qui les regroupe, un ...
... casse-tête juridique. Je cède mon bureau à Marie-Sophie qui ne veut pas de mon mobilier, j’émigre donc avec dans la petite salle de réunions. Elle s’équipe d’une table de travail chinée en brocante et d’un petit salon composé de quatre fauteuils cabriolets et d’une table basse. Ce sera spartiate sans compter quelques toiles aux murs qui n’ont pas l’apparence de copies. Juste un petit ordinateur portable, pas de tiroirs, pas d’armoire, pas de dossiers, tout est au secrétariat. Elle m’épate.
Je n’ai en apparence pas gagné grand-chose dans l’affaire, juste un salaire de chef de projet en plus. Mais en fait, je récupère beaucoup plus de liberté et moins de stress, en m’appuyant sur les deux directeurs. Je m’occupe donc de ce qui me plaît, et c’est plutôt bien. Je surveille de près les travaux, n’ayant pas voulu prendre d’architecte, ils ont tous perdu le bon sens et rendent tout compliqué, juste pour exister. Je négocie avec la municipalité le passage d’une fibre optique dans la rue, permettant de connecter en direct le site au siège, veille aux forages pour la pompe à chaleur comme à l’épaisseur de l’isolation des combles. Cette organisation enopen-espace se trouve bien adaptée à ces locaux, qui s’avèrent très lumineux malgré un mur borgne puisque mitoyen avec la maison voisine. Et quand le cœur ou le reste m’en dit, je passe à la maison rendre un petit hommage à Yüko pendant que Naomi est à la maternelle. Elle est toujours aussi gourmande et ravie par mes petites visites. En ...