Aveugle
Datte: 03/06/2025,
Catégories:
h,
fh,
hplusag,
extracon,
handicap,
fsoumise,
hdomine,
humilié(e),
cérébral,
noculotte,
Masturbation
caresses,
Oral
hdanus,
yeuxbandés,
confession,
dominatio,
Auteur: Effrontee, Source: Revebebe
... avec violence. J’arrive à me contenir en me mordant les lèvres.
J’imagine son regard vide fixant – suppléé par d’autres sens – l’entrée de ma vulve. Cette pensée déclenche en moi des picotements dans mon bas-ventre. Une nouvelle fois je deviens folle. Je m’abandonne à l’orgasme qui lentement, mais sûrement, m’envahit. C’est un monstre, car il se rend certainement compte de mon délire sexuel, et doit penser de moi que je suis une nymphomane. La honte !
De mes deux mains plaquées sur sa nuque, je lui presse la tête contre mon ventre. Je voudrais l’engloutir, l’introduire en moi !
Sa respiration s’accélère. Il a collé ses lèvres sur celles de ma chatte qu’il maintient ouvertes entre deux doigts pour en recueillir le jus. Il aspire, me boit littéralement. Ma source au lieu de se tarir se fait de plus en plus abondante. L’idée des femmes-fontaines me traverse l’esprit, accompagnée d’une sorte d’humiliation. De honte encore, car je ne suis plus en mesure de réaliser si quelques gouttes d’urine ne s’échappent pas de mon sexe. Je ne me contrôle plus, tous mes muscles se tétanisent et je vais jouir, fortement, intensément.
C’est sa langue désormais qui me fouille le vagin, pénètre profondément, et va me faire mourir d’épectase ; mais c’est son sexe que je désire en moi. Je suis proche de la démence. Une main dans ses cheveux pour le maintenir contre moi, de l’autre je me caresse la poitrine.
Mais, brusquement, mon excitation retombe, brutale, implacable, prise d’un ...
... fort sentiment de mal-être. J’ai comme l’impression de me réveiller d’un cauchemar. C’est l’angoisse qui m’envahit. Il me fait peur tout à coup. Je me fais peur.
Mon corps tout entier le rejette. Dans la panique je m’entends lui dire :
— Arrêtez, s’il vous plaît. Arrêtez tout de suite !
Le ton de ma voix est violent, déterminé, insolent même pour cet homme, dans cette position qui devient humiliante, détournée de son contexte sexuel.
Déconcerté, il interrompt sa caresse sur et dans ma chatte. Il se dégage, mais reste en position dans mon entrejambe. Le silence qui s’en suit est lourd, angoissant. Ni l’un ni l’autre n’envisagions cette réaction possible, dans une telle avancée de notre relation.
Je reprends mon souffle alors qu’il est évident qu’il attend une explication. J’ai honte pour lui, pour moi et je ne trouve pas d’explications à ma réaction, alors que j’ai consenti de m’abandonner à notre envie commune.
— Qu’y a-t-il, Chantal ? Je vous ai blessée ? Manqué de respect ?
Je trouve enfin la force de lui dire, en masquant tant que faire se peut la vérité : je n’ai encore aucune explication plausible à ma réaction, sinon un retour de lucidité, dégagé de toute pulsion de sexe.
— Non, monsieur. Je crains de ne plus pouvoir contrôler mes pulsions. Cessons, je vous prie.
J’ai perdu pied au moment où je sentais ma jouissance me submerger ; un sentiment de culpabilité associé à un remord qui me bouffait brutalement le cœur.
Le visage de mon mari m’est ...