1. P'tit déj au balcon


    Datte: 01/06/2025, Catégories: f, fh, cadeau, fsoumise, noculotte, ffontaine, Oral délire, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... ne s’est pas gêné pour y aller de ses petits couplets d’encouragements. Oh putain ! Sans compter ses fausses insultes très excitantes. Il me semble même qu’il m’appelait par mon prénom. Et merde… Cet idiot aurait pu brandir un écriteau, pour prévenir les bagnoles qui passaient. Pourquoi ne pas informer le voisinage de nos activités, tant qu’à y être ? Oui, bon… C’est sûr que moi, je ne déclamais pas de poésie.
    
    Et merde…
    
    — Tu m’as… J’ai perdu la tête là…
    — C’est un compliment ?
    — Oui… Évidemment…
    — La prestation n’est pas terminée…
    — C’était parfait Richard.
    
    Toute à mes réflexions embrumées, je me rends subitement compte que Richard a toujours son petit rouleau à pâtisserie dans mon moule parfaitement beurré. Quand je bouge et qu’il se retire, j’éprouve une bizarre sensation de perte. Mon pâtissier-boulanger-livreur à l’air déçu et il ne semble pas jouer la comédie.
    
    — Richard… Je sais que Chloé a voulu me faire plaisir. Et vraiment… C’était parfait !
    
    C’est fou ça ! Je suis chez moi. Sur mon balcon. Et c’est pourtant moi qui suis gênée.
    
    — Je vais reprendre un café. Et… Un petit pain au lait aussi…
    
    Je parle uniquement pour meubler le silence. Une fois debout, je me sens comme une potiche face à son potier. Pour ajouter à mon brusque embarras, je remarque ce regard sur moi. Le boulanger jaune me bouffe des yeux. Et surtout, je ne peux ignorer son beau rouleau à pâte toujours prêt à l’emploi. Je n’ai rien d’une égoïste et je sais que Richard n’a pas ...
    ... achevé sa recette. Pourtant, il est clair que mes dernières pensées ont refroidi mon enthousiasme éperdu. Ou alors…
    
    — Mais avant… Je pourrais m’occuper de…
    
    Ma proposition n’a pas le temps d’aboutir. Tout comme mon amorce de mouvement pour m’accroupir devant Richard est retenue par une grande main. Une geste doux et fort. Une caresse sur mon épaule, avant de doucement la guider pour que je me détourne. Richard a encore envie de moi et je ne me refuse pas. Penchée en avant, les mains en appuis sur la petite table massive, je retiens un soupir quand il me pénètre d’un coup. De nouvelles idées fugaces se pressent dans mon esprit, alors qu’il me prend en lents et puissants coups de reins. Les doigts masculins pincent les pointes de mes seins et c’est toujours très bon. Cette fois pourtant, il ne sera pas question de perdre la tête.
    
    Évidemment, je ne peux en vouloir à cet amant impromptu et si diaboliquement doué, de ne pas être capable de réfréner ses ardeurs. Et puis, autant prendre cette vigueur comme un compliment. D’autant que ce n’est pas si désagréable. Toutefois, il ne sera pas question d’une nouvelle fois perdre pied sur ce foutu balcon.
    
    — Il me manquait cette vue de dos… Tu as… Tu as un cul superbe, madame G.
    
    Si mes fesses ne sont pas si vilaines, elles n’ont rien d’exceptionnel. Et le curieux mélange de tutoiement, ce zeste de vulgarité, et l’emploi de mon patronyme mêlé à tout ça me font un drôle d’effet. C’est un peu comme si Ric utilisait cette combinaison ...
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