« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (31) : Pomponia»
Datte: 22/05/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... l’amour de Sénèque. Avec lui, c’est très différent : elle ne le retrouve pas tant pour leurs étreintes que pour les sentiments forts qu’ils ont l’un pour l’autre. Ils s’aiment, sans oser se l’avouer et en tirer les conséquences. Elle aimerait tant que Sénèque quitte Paulina et qu’ils puissent devenir époux, vivre ensemble, en oubliant la différence d’âge. Sénèque en rêve aussi, mais il n’ose pas. Et les adieux des deux amants sont toujours déchirants.
***
La situation sentimentale de Tullia va encore se compliquer, quand Pomponia devient plus que son invitée, que son amie, que cette sœur qu’elle n’a jamais eue, elle l’enfant unique élevée rudement par son père Marcus dont elle était « le » seul héritier.
Tullia vient de participer à un banquet chez Sextus Folius Tuscus, un amant de longue date et ami de Tigellin, présent également et ordonnateur de ce qui tournera très vite en orgie. Tigellin ne s’est pas contenté de partager Tullia avec Tuscus : il l’a livrée aux autres invités présents. Tullia eu du plaisir, beaucoup de plaisir. Mais être ainsi gouvernée par ses sens lui fait honte, d’autant que les esclaves de Tuscus l’ont ramené au milieu de la nuit, les vêtements déchirés, pleine de la semence de ces hommes qui ont fait d’elle un instrument de plaisir.
Pomponia a attendu Tullia toute la nuit. Elle est inquiète car elle sait que Tigellin, ce cruel, ce débauché, n’a aucune limite.L’état dans lequel elle retrouve Tullia dépasse tout ce qu’elle craignait, au vu ...
... des marques sur son dos. Tigellin, Tuscus et leurs invités ont alterné des pratiques que nous qualifierions aujourd’hui de sadiques, attachant Tullia à une croix en bois et la fouettant. Rien n’a été épargnée à la jeune patricienne, y compris des gorges profondes, des pinces aux seins, des fists jusqu’au poignet ou encore des doubles vaginales.
La fidèle Marcia et ses assistantes veulent s’occuper de Tullia. Pomponia comprend que Tullia, dont le visage est inondé de larmes, a besoin d’être seule :
• Je vais m’occuper de la Domina. Laissez-moi tout ce qu’il faut. Si j’ai besoin de vous, je vous appelle.
Et c’est Pomponia, avec une infinie patience et douceur, qui efface sur le corps de Tullia les traces de cette soirée terrible. Pomponia ne fait pas cela uniquement par charité chrétienne, encore moins par pitié. Elle ne veut pas l’admettre, mais Tullia la trouble. Pomponia dépose un baiser en apparence chaste sur les lèvres de Tullia, elle caresse son beau visage où les traces de sperme se sont mêlées aux larmes :
• Du calme ma belle, je m’occupe de toi. Ne pleure plus ! Ces monstres t’ont forcée, ils t’ont violée, n’est-ce pas ?
• Oh ma Pomponia, comme tes mains sont douces. Non et c’est ce qui me fait honte. Même quand ils m’ont flagellée ou m’ont mis des pinces aux tétons, j’ai eu du plaisir. Je ne suis pas digne de toi. Ma place n’est pas ici, mais dans un lupanar de Suburre !
• Ne dis pas cela. Ce que je ressens pour toi, je ne l’ai jamais ressenti pour ...