1. Entre espionnage et western


    Datte: 16/05/2025, Catégories: fdomine, contrainte, Transexuels Oral attache, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... nous pourrions mieux nous connaître si…
    
    Ses yeux montrent le lit qu’il y a dans la planque du Service, non loin du salon où se tient l’entretien. La femme ne s’indigne pas :
    
    — Je m’appelle Milly et j’appartiens aux Affaires Internes, lui a-t-elle répondu, en le regardant dans les yeux.
    
    Milly se penche ensuite vers le micro sur la table basse, décroisant ses cuisses et laissant entrevoir le décolleté de son top blanc, semble cliquer sur le bouton « Enregistrement » de l’appareil, puis récite à destination des analystes le jour et l’heure :
    
    — … je reçois William, du Service Action, concernant le dossier 9413 dit de l’Aristo.
    
    Et comme Milly reprend place sur son fauteuil, William touche sans vergogne son sexe par-dessus son jeans, et envoie des petits baisers soufflés à l’agente devant lui, tout en montrant de ses yeux le lit dans l’autre pièce. Y a-t-il vraiment des femmes qui tombent dans ce piège à la con ? Pendant ce temps, mon téléphone enregistre tout ce qui se passe et l’envoie à une complice, en « live ».
    
    Une heure plus tôt, les pas de Milly claquaient sur le trottoir d’une avenue commerciale. Les rayons du soleil matinal filtraient à travers les feuilles des arbres urbains et la petite brise se faufilait entre ses jambes. Sur ses talons, elle faisait de longues enjambées tout en roulant des hanches. Elle ne pouvait faire autrement, c’est de cette manière qu’elle avait appris à marcher avec des talons. Avec cettesexytude, les hommes se retournaient sur ...
    ... son passage. Elle allait altière, presque arrogante, remarquant du coin de l’œil les regards des promeneurs comme elle, mais en les ignorant. Milly était seule dans son monde, fière de marcher dans les rues de ma ville en plein jour et que personne ne remarque la supercherie. Au contraire. Le passing de Milly était parfait.
    
    À un point tel que de l’autre côté de l’avenue, elle a entendu quelqu’un crier son nom : « Milly ! »
    
    Elle s’est arrêtée pour voir Jojo traverser la rue, tout heureuse de la revoir. Jojo, la travailleuse sociale qui faisait partie de son cercle intime du Saloon, avec Marco et Freddy, lorsque Milly fréquentait le Village. Jojo comprenait le genre de Milly :
    
    — Milly ! Comment vas-tu ? Ça fait longtemps !
    — Salut Jojo ! a-t-elle répondu en l’étreignant entre ses bras pour l’embrasser sur les joues.
    — Tu ne viens plus au Saloon, on ne te voit plus… a répondu la travailleuse sociale, avec un ton pleurnichard et ironique.
    
    Milly a haussé les épaules, a rétorqué que son boulot lui demandait beaucoup, qu’elle avait peu de temps, qu’il lui fallait se lever tôt le matin :
    
    — Alors, tu vois ? Je ne suis plus capable de continuer à faire des nuits au Saloon. Je n’ai plus vingt ans ! a-t-elle poursuivi en rigolant, imitée par Jojo.
    — Et Malika ? Comment va-t-elle ?
    — Elle va bien, merci. Je lui dirai que je t’ai croisée et on tentera de faire un tour au Saloon prochainement, ça te va ? a proposé Milly en touchant l’épaule de son amie. Mais tu m’excuses, ...
«1234...21»