Atterrissage caliente à Fuerteventura (4)
Datte: 28/07/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nostagique44, Source: Xstory
... longue ligne droite d’une avenue bordée de platanes occultant les maisons cossues et les villas de conception assez moderne ; ce n’était pas un quartier de banlieue ouvrière, loin de là ! En qualité de chef de cabine, Ingrid avait le statut de cadre dans notre compagnie, et son mari, comme commandant de bord, gagnait encore mieux sa vie qu’elle. Financièrement, je ne crois pas qu’ils avaient à se plaindre.
— Arrête-toi devant la maison blanche, ici à ta droite, au 42.
Je me garai le long du trottoir et descendis de la voiture. De l’intérieur j’avais actionné l’ouverture automatique de la malle arrière. J’ouvris la portière de ma passagère et lui tendis la main pour l’aider à mettre pied à terre. Je savais que les femmes apprécient cette aide car la XM Pallas est assez basse de caisse. Lorsqu’elle fut sortie je lui passai sa mallette et m’approchai d’elle pour lui dire au revoir d’un baiser sur la joue, comme à l’accoutumée dans la crew, mais avant que ma tête se rapproche de la sienne, elle me demanda :
— Tu veux entrer ? Je t’offre un café.
— C’est gentil, mais je ne vais pas m’attarder.
— Tu as quelqu’un qui t’attend ? me demanda ma passagère avec un sourire.
— Non, personne, mais je ne veux pas vous déranger. Ton mari et toi devez avoir hâte d’être seuls…
— Ça, par contre, c’est autre chose ! Ce soir, Karl est à Djerba et il ne rentrera que demain soir. Alors n’aie aucun remords : tu ne risques pas de nous déranger.
Ingrid sortit un boîtier de son ...
... sac à main et ouvrit la porte d’entrée donnant sur un vestibule lambrissé. Les appliques s’étaient allumées d’elles-mêmes.
— Donne-toi la peine, et sois le bienvenu dans notre modeste demeure…
Modeste ? Elle ne manquait pas d’humour !
— Passe-moi ton manteau ; je vais le mettre sur un cintre afin qu’il sèche.
Je lui passai mon vêtement et restai avec ma veste sur le dos.
— Passe-moi ta veste en même temps, ça m’évitera de courir.
Décidément, elle pensait à tout, comme l’excellente chef de cabine qu’elle était. J’enlevai ma veste qu’elle alla ranger dans une autre pièce. Mon pardessus et ma veste d’uniforme sur le pli du bras, elle se dirigea vers le salon dont elle alluma la cheminée artificielle à l’aide de sa télécommande.
— Entre, mets-toi à l’aise et assieds-toi. Je reviens tout de suite.
Je ne disais pas un mot ; j’observais et appréciais. Au centre de la pièce une robuste table de chêne massif. Sur le plateau en bois ciré trônait une magnifique orchidée de couleur parme. Sur l’un des côtés de la pièce, un profond canapé trois places de cuir fauve, en face d’une table basse supportant quelques revues aéronautiques. Devant tout cela, une TV à écran extra-large permettant d’être regardée la télé dans un confort appréciable à deux, et même trois personnes.
Je décidai de prendre place dans ce canapé.
Ingrid était toujours revêtue de son uniforme : chemisier bleu cobalt à la poitrine bien remplie dont les deux premiers boutons étaient dégrafés, ...