Atterrissage caliente à Fuerteventura (4)
Datte: 28/07/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nostagique44, Source: Xstory
... petit foulard de soie aux couleurs de la compagnie lui cernant le cou juste sous ses cheveux qu’elle portait coiffés en chignon. Sa jupe bleu marine (fendue derrière juste comme il faut…) arrivait une main au-dessus de ses beaux genoux. C’était une très belle femme (selon mes critères personnels, bien entendu) qui savait mettre son physique en valeur. Durant le vol de retour, j’avais eu l’impression qu’elle m’allumait, mais sans en être certain.
Elle n’avait pas eu le temps d’ôter ses escarpins noirs à talons aiguilles ; et dire qu’elle avait dû endurer cette torture durant cinq longues heures avec interdiction de se déchausser… Elle avait beaucoup de mérite !
— Tu ne bois pas d’alcool, autant que je me souvienne…
— Jamais au travail ou en escale. Mais une fois débarqué, je ne dis pas non… en restant dans le domaine du raisonnable.
— Un petit cognac de 12 ans d’âge… un Prince Hubert de Polignac. Ça te dit ?
— Et comment ! Mais à condition que tu m’accompagnes.
— Mais j’y compte bien !
Elle ouvrit la porte du meuble de living de la même facture que la table, en sortit une bouteille ainsi que deux verres à cognac bas sur pattes, au ventre rebondi comme un chanoine. Elle les remplit à moitié et se campa debout devant moi, m’en tendant un en disant :
— À la nôtre !Zum Wohll !
— À la nôtre !Pros’t ! Tu ne t’assois pas ? Tu comptes me servir de cierge ? demandai-je en plaisantant.
— Laisse-moi le temps de me changer et je viens te rejoindre ; j’en ai ...
... marre de cet uniforme. Cela fait trois jours que je le porte sur la peau.
Ingrid avait quitté la pièce et disparu dans le vestibule.
Ce n’était plus la femme que je côtoyais à bord, inabordable, froide. Au contraire, chez elle, elle me paraissait être dans son milieu, là où elle tenait les rênes, les commandes ; une femme sûre d’elle, consciente de son charme et sachant en jouer… comme dans l’avion avec certains passagers quelquefois grognons.
Au bout de quelques minutes elle reparut vêtue d’un tee-shirt blanc qui la moulait comme une seconde peau. Je m’aperçus qu’elle ne portait pas de soutien-gorge car ses tétons dessinaient en 3D deux protubérances qui paraissaient vouloir crever le tissu. Elle avait échangé sa jupe de travail pour une minijupe d’une étoffe légère, et sans doute avait-elle aussi libéré ses belles jambes du carcan de son collant fumé.
— C’est quoi, ce regard ? me demanda-t-elle avec un sourire assez coquin. On dirait que tu as vu une extraterrestre !
— Tu as raison : à une extraterrestre comme celle-là, je t’assure que je me rends sans faire de résistance !
— Arrête ton charme, ça ne prend pas… N’oublie pas que nous travaillons ensemble et que je te connais.
— Tu crois me connaître... Allez, vantarde, dis-moi ce que tu connais de moi. Allez, vas-y !
— Tu veux tout savoir ? Vraiment tout ? Bien, tu l’auras voulu ! Tu es un type charmant, galant. Tu es conscient de ton charme de quadragénaire aux tempes grisonnantes. Tu connais l’effet ...