Le congrès - conclusion
Datte: 14/05/2025,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: J A, Source: Hds
... mêmes congrès, pour s’amuser à faire des cocus et détruire des vies, en comptant les points. Deux salauds m’échappaient, mais ma cible principale était Patrick.
Je l’avais suivi discrètement jusqu’à la gare en évitant de me faire voir. Sophie allait y venir d’un moment à l’autre pour rentrer à la maison. Sa maison maintenant. Heureusement pour moi, ce salopard était resté penché sur son téléphone, sans regarder autour de lui. J’étais resté discrètement à distance. C’était une très vieille gare, probablement un bâtiment classé au patrimoine historique, donc pas beaucoup de caméras.
L’air contrarié il s’était éloigné en bout de quai pour téléphoner tranquillement. J’avais fait un détour pour arriver derrière lui. Il se disputait avec quelqu’un à l’autre bout du fil.
- Tu ne peux pas m’envoyer un message disant simplement : je te quitte.
- …
- Non, je n’ai pas de maîtresses, je ne te trompe pas. Arrête de délirer.
- …
- C’est faux, je n’ai pas passé mon temps à me taper des putes. Tous ces congrès sont importants pour la suite de ma carrière.
- …
- Salope, je suis sûr que tu baises avec ton collègue, le connard blond. Tu me quittes pour lui ?
- …
- Allô, allô ? MERDE ! SALOPE !
Le train était entré en gare à ce moment-là.
Cela avait fait la une des médias locaux : le tragique suicide d’un homme, que sa femme venait de quitter. Il n’y avait eu aucun témoin.
Ce n’est qu’après, les aveux de Sophie, que j’avais compris que l’ordure n’avait ...
... pas obtenu d’elle sa complète soumission. Pendant que je somnolais dans la voiture, en imaginant le pire, Sophie était déjà à la maison. Le fait que l’homme qui l’avait souillée ne soit plus, m’avait aidé à lui pardonner, de même que son horrible récit, qui correspondait en tous points à ce que ce salaud avait raconté aux autres connards. Sophie ne saura jamais rien du sort de son amant. Je n’ai aucun regret pour ce que j’ai fait à ce rebut de l’humanité.
SophieLes années sont passées et aujourd’hui David m’a finalement avoué ce qu’il avait fait à la gare et pourquoi il l’avait fait. Je frémis devant le sort qui m’était réservé mais je n’ai aucune compassion pour Patrick, même si je me suis précipitée dans son piège de mon plein gré. Il prenait son plaisir en avilissant des femmes, humiliant des maris et détruisant des mariages, il a mérité ce qui lui est arrivé. Je découvre aussi cette facette impitoyable de mon mari et ce qu’il peut faire pour moi. J’aime ça.
David croyait que j’avais été le jouet sexuel de trois hommes, mais était quand même venu me chercher à l’hôpital. Quel courage ! J’aime David et je l’ai toujours aimé, même quand j’ai commis l’énorme erreur de le tromper.
Il y a huit ans, j’ai commis la pire des trahisons et j’ai failli détruire mon mariage et ma famille. David en souffre encore, mais je le noie sous mon amour, pour l’aider à cicatriser des blessures que je lui ai infligées.
Son pardon n’a pas de prix, je ne l’aimerai jamais assez pour le ...