1. « Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (11) : Vénus et


    Datte: 25/04/2025, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... manteau.
    
    Mais Tullia veut aussi séduire Messaline. Sous ce pallium, elle ne continuera pas à jouer la comédie de la digne matrone. Une matrone romaine porte, sous son pallium, outre une chemise, une tunique, plus longue que celle des hommes et resserrée à la taille par une ceinture, avec le strophium, un bandeau servant de soutien-gorge, porté sur le dessus et enfin une stola, longue robe avec des manches, réservée aux femmes mariées et serrée à la taille. Tullia ne met rien de tout cela. Elle veut séduire et surprendre l’impératrice.
    
    Elle choisit aussi de porter le dernier cadeau de Valens, qui a dépensé une fortune auprès du tailleur le plus réputé de Rome, car rien n’est trop beau pour celle qu’il aime : une fine robe en tulle, bleue, avec des points et des liserés blancs décorée, dont le décolleté permet d’apprécier son opulente poitrine et ses magnifiques épaules.
    
    Elle a aussi soigneusement sélectionné les bijoux qu’elle porte. Une gourmette en argent, sur laquelle figure un camée qui représente sa mère, Terentia. Une longue chaine en or et, en guise de pendentif, une améthyste qui rehausse son superbe décolleté. Elle porte enfin au majeur de la main gauche une bague en or, autre cadeau de Valens et symbole de leur engagement. Elle a choisi ostensiblement de retirer l’anneau que lui avait offert Lurco lors de leur mariage. Elle est toujours juridiquement son épouse, mais se considère désormais comme la femme de Valens.
    
    Dans la litière qui la conduit au ...
    ... palais, Tullia donne donc l’apparence d’une matrone tout à fait classique et respectable, en tout cas pour ceux qui ne connaissent pas ses frasques qui scandalisent la bonne société romaine.
    
    ***
    
    A peine arrivée au palais, Tullia est accueillie par Marcia, la fidèle servante de Messaline, qui la connait bien pour avoir veillé à la préparation de la jeune patricienne pour la soirée orgiaque. Marcia est rejointe par une autre jeune femme, Sylvia, celle qui accompagne Lysisca-Messaline, lors de ses escapades à Suburre. Ils la conduisent dans les appartements privés de Messaline, plus précisément dans sa chambre. Messaline n’est pas seule. Elle est sur son lit, nue, en compagnie de son favori Mnester. Il est évident qu’ils viennent de copuler, cette chambre sent la débauche. Messaline est entre les jambes de Mnester et le suce avec avidité, afin de réveiller sa virilité dont elle ne se lasse pas.
    
    De crainte de provoquer la colère de Messaline, nul n’ose l’interrompre dans son activité.
    
    Silencieuse, Tullia observe le spectacle de l’Augusta Meretrix. C’est la première fois qu’elle voit d’aussi près Messaline et surtout dans ses œuvres, puisque, l’autre soir, l’impératrice, lors des moments les plus torrides, s’était « contentée » de se faire jouir en se masturbant.
    
    Cela confirme les premières impressions de Tullia. Le visage de Messaline n’est pas beau, il exprime la dureté et une certaine cruauté. Par contre son corps est parfait et sa maitrise des arts de l’amour est ...
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