« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (11) : Vénus et
Datte: 25/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Olga T, Source: Hds
*** RECIT FICTIF POUR LECTEURS AVERTIS
AVERTISSEMENTS
Cette histoire est construite autour de l’hypersexualité de Tullia et contient forcément des scènes de sexe, quelquefois très « hard », voir brutales et qui correspondent à la psychologie des personnages et aux mœurs de l’époque. Au fur et à mesure de la rédaction des chapitres, j’ai voulu également situer les personnages dans le contexte et les mœurs de la Rome impériale. Je remercie donc les lecteurs et lectrices qui ne viennent pas ici que pour les passages de sexe, mais qui partagent ce besoin de connaissance.
Les chapitres précédents de « Matrone et Domina, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » sont parus sur HDS depuis le 6 août 2021. Le chapitre Ier contient les références bibliographiques sur lesquels sont construits ces récits historiques fictifs.
Je précise que, pour les besoins de mon récit, j’ai fait le choix de reprendre la description des vices et des crimes de Messaline, telle qu’ils ressortent des ouvrages d’auteurs qui écrivent bien après les faits, comme le poète Juvénal (55-128), les historiens Tacite (58-120), Suétone (70-122) et Dion Cassius (155-235). Les textes où ces auteurs parlent de Messaline sont à charge. Même si, à l’évidence, Messaline n’avait pas froid aux yeux, il est probable qu’ils aient forcé le trait, reprenant à leur compte la haine de l’aristocratie sénatoriale envers le pouvoir impérial.
J’ajoute que, ni dans ces écrits, ni ailleurs, je n’ai rien ...
... trouvé qui accréditerait la bisexualité de Messaline. J’ai fait le choix de considérer comme acquis que l’ »Augusta Meretrix » était aussi disciple de Sappho, ce que retient aussi Philippe Delorme dans le chapitre qu’il lui consacre dans « Scandaleuses Princesses » (Pygmalion 2005).
Les personnages évoqués dans ce récit ont existé, à part naturellement Tullia, sa servante et amante Lucia, l’eunuque Parsam et l’abominable Lurco. Ils ont été présentés dans les chapitres précédents.
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RESUME DES CHAPITRES PRECEDENTS
Nous sommes en l’an 47, sous le règne de l’empereur romain Claude, le sénateur Marcus Tullius Longus a donné à sa fille Tullia, devenue une superbe jeune femme, la meilleure éducation. Marcus ignore cependant, qu’inspirée par certaines lectures, Tullia est dévorée par un feu intérieur, celui d’une libido encore exacerbée par sa liaison saphique avec Lucia, sa jeune servante et confidente.
L’aggravation de sa situation financière a contraint Marcus à accepter comme gendre Lucius Spurius Lurco, un homme vicieux, cruel et sans scrupule. Il ne cache pas sa préférence pour ses éphèbes et ses mignons. Mais il est immensément riche et il a la faveur de l’impératrice Messaline.
Le lendemain du mariage, en sa présence, Lurco fait dépuceler Tullia par Adonis, son favori. Dans les bras de celui-ci, Tullia a confirmation de son hypersexualité. Comme le voulait son pervers époux, Tullia finit par tomber enceinte, suite à ses étreintes avec le beau et viril ...