1. L'amour tue-t-il ?


    Datte: 25/04/2025, Catégories: fh, hagé, médical, jalousie, cérébral, confession, Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe

    ... de la cordelette pour maintenir l’ensemble.
    
    — Impressionnant, ma petite Fatou ! J’ai cru un instant que vous aviez mis un plumeau à poussière sur la tête.
    
    J’ai entendu Papy tour Eiffel protester et prendre ma défense, mais l’infirmière avait déjà la répartie :
    
    — Monsieur Jean-Frédéric, elle est censée respecter les règles d’hygiène, j’espère qu’elle va, au moins, se laver les mains avant de préparer votre déjeuner ! Cette crinière artificielle est un nid à microbes ! Nous ne sommes pas dans un salon de coiffure de la Goutte d’Or, ici !
    
    Je me suis éclipsée sans répondre, elle me fait peur, elle n’a qu’à lever un sourcil pour qu’on me sucre ma mission.
    
    Deux femmes agrémentent mon grand âge : Audrey et Fatou. Elles sont ma raison de m’accrocher à la vie, et je sens dans mes artères un souffle de jouvence depuis qu’elles sont à mon service. L’une est blonde comme un soleil, l’autre noire comme une nuit sans lune. L’une dégage une sensualité distinguée, l’autre est un petit fauve sexuel. Audrey est une infirmière dévouée, souriante, qui m’offre – peut-être à dessein, si j’ose le jeu de mots – des points de vue émoustillants sur sa magnifique poitrine. Fatou est une assistante de vie d’origine africaine, perdue dans sa banlieue sordide, dont la chute de rein époustouflante me donne des poussées de testostérone de jeune homme. La première est une mère courageuse élevant seule ses deux enfants, l’autre une gamine de la zone à la vie dissolue. Je crois qu’elles se ...
    ... jalousent, peut-être à cause de moi.
    
    En tout cas, récemment, avec une autorité que je n’imagine pas chez elle, mon infirmière a exigé que Fatou, en retard dans son ménage quotidien, déguerpisse de la salle avant de me prodiguer ses piqûres. La pauvre, qui était en train de refaire son impressionnant chignon, a dû quitter la pièce tête basse. Les flancs des seins d’Audrey, dévoilés(ingénument ?), me sont alors parus encore plus délicieusement voluptueux(ils évoquent pour moi la Vénus de Milo), son sourire encore plus radieux, ses mots encore plus doux. À trois reprises, j’ai distingué son mamelon souligné par son aréole mauve.
    
    Après son départ, Fatou est revenue pour faire ma toilette intime. Elle avait l’air furieuse, et m’a traité de raciste, me reprochant de favoriser une blonde « surtout dans la tête » à une petite Malienne sous-payée qui passait beaucoup plus d’heures qu’elle à mes côtés, et qui, outre les soins de base, me faisait mes repas et mon ménage et surtout la… véhémente, elle a agité en me morigénant son incroyable croupe qui forme un angle droit avec son dos. Ce spectacle me coupe le souffle, sa chute de reins paraît se mouvoir seule, comme dans une danse vaudoue. Ces petites rivalités entre « mes » femmes à mon sujet m’amusent.
    
    Pour la calmer, je lui ai remis une prime de fin du mois. Peu à peu, elle s’est détendue et a fait glisser mon pantalon de pyjama. Elle a marqué un temps d’arrêt, la bouche en cœur. Ses yeux se sont fixés sur mon bas-ventre. ...
«12...567...19»