Mémento (1) - Histoires de Sexe

Mémento (1)

... doigts se referment sur ma braguette, que les miens commencent à faire pression sur les attaches de ton soutien-gorge... Tu t’arrêtes, et me dis tu ne veux pas que ça se passe comme ça.

Décontenancé, je ne comprends pas où tu veux en venir, un léger doute s’insère dans mon esprit soudain réveillé par une peur millénaire, celui de ne pas avoir correctement lu dans l’esprit de l’autre, de s’être trompé. Mais ton sourire me rassure en un instant et tu déposes un baiser sur mes lèvres entrouvertes d’incompréhension.

Tu me proposes de rentrer chez toi. Je remarque que les dernières lueurs du soleil ont disparu et ont laissé place à la pénombre, le vent chaud de l’été devenu plus calme, et s’infiltrant au travers de tes jambes presque nues, ta jupe remontée.

Tu te relèves et m’emmènes. Le chemin m’avait semblé passer à la fois en quelques secondes et en plusieurs heures. Profitant de chaque occasion d’être un peu seul, soit pour te plaquer au mur et t’embrasser comme un damné, soit à se caresser, timidement, de peur de se faire voir, mais chaque fois en allant plus loin.

Nous arrivons chez toi, dans cette chambre que j’ai vue en photo maintes fois, et tu t’assied sur ton lit.

Tu me demandes si je me souviens de la première histoire que je t’ai écrite.

Comment l’oublier ? C’est peut-être cette histoire qui nous a menés ici, t’ai-je répondu, alors que tu défais lentement l’un de tes talons hauts.

Tu me dis que tu attends toujours la fin.

Tu me dis que tu ne ...

... veux pas la lire.

Tu me dis que tu veux la vivre, maintenant.

A ces mots, assise sur le côté du lit, face à moi, tu enlèves ton soutien-gorge sans rien faire apparaître, puis lèves délicatement ta jambe vers moi, passant de mon pied et remontant de plus en plus haut, caressant chaque partie langoureusement.

Tomme dans l’histoire, tu écartes légèrement les jambes, découvrant un tissu qui semble humide depuis un certain moment déjà.

Mais contrairement à l’histoire, je ne peux t’empêcher de t’admirer, glissant mon regard sur tes jambes, ton porte-jarretelles, ton ventre... Encore une vue qui pourrait faire chavirer n’importe quel homme. Mais je commence à y prendre goût.

Tu caresses légèrement mon entrejambe, comme pour t’assurer du gabarit, ou de l’intensité de mon désir. Satisfaite, tu remontes ton pied contre mon torse.

Délicatement, je prends ton pied qui commence à ne plus pouvoir monter plus haut. Je la colle contre mon torse en le caressant de mes mains et m’avance vers toi, de sorte à te faire plier la jambe et te donnant une meilleure position.

Alors que je remonte ton pied sur mes lèvres, tu te poses en arrière et te cambres légèrement, un regard langoureux et tes mains sur la poitrine, tu me soupires ces mots : lèche-moi le pied, s’il te plaît.

Ma langue obéit comme s’il n’attendait plus que ça, comme si elle avait toujours été tienne, et alors que celle-ci passe délicatement sur tes orteils, tu lèves la tête en arrière, les yeux mi-clos et tu te ...