Les roses
Datte: 21/04/2025,
Catégories:
fh,
hdomine,
revede,
conte,
fantastiq,
contes,
Auteur: Maryse, Source: Revebebe
... égratigna la perle délicate de son clitoris. Des braises chauffées à blanc lui traversèrent le corps.
— Je dois te prévenir, Maryse. Ne sois pas trop généreuse, car je prendrai tout et même plus… Je suis si affamé que je risque de me montrer insatiable !
La mise en garde lui fit ouvrir les yeux. Elle découvrit le regard intense rivé au sien. Un regard flamboyant, fascinant dans lequel elle voulait se consumer. Une griffe se glissa en elle, entre ses nymphes fragiles. Son premier réflexe fut de se raidir, mais rapidement elle se cambra pour mieux s’offrir. La pointe acérée s’enfonça plus profondément. Ses muscles intimes se resserrèrent autour de l’intrus.
— J’ai besoin de toi pour pouvoir me régénérer… Le consens-tu de ton plein gré ? lança la bête dans un grondement avide.
Son désir était tel qu’elle avait du mal à comprendre les mots qui lui parvenaient déformés, presque inintelligibles. Elle avait l’impression que ses veines charriaient de la lave incandescente. Tous ses nerfs étaient si sensibles qu’il lui semblait être écorchée vive. Chaque effleurement la faisait haleter ! Elle n’était plus que sensations, frémissements, gémissements. La réalité s’effaçait dans une brume rouge…
— Oui ? insista la créature, en glissant une deuxième griffe en elle…
Elle crut défaillir. Elle enfouit son visage contre l’épaule recouverte de fourrure. Poussée par une excitation extrême qui lui faisait perdre tout contrôle, elle mordit le muscle épais qui saillait à travers ...
... le pelage. La bête gronda et accéléra le rythme de ses griffes qui s’écartèrent en elle en égratignant ses muqueuses internes. Mais elle n’en avait cure. Elle ne sentait que la vague qui enflait douloureusement dans tout son corps, qui provoquait une délicieuse torture partout en elle. Elle ne pouvait plus bouger ni respirer. Elle ouvrit la bouche pour laisser s’échapper le « oui » coincé dans sa gorge.
— Bien !
Le murmure de la bête était obscur et triomphant. Celle-ci empoigna son érection à pleine main et la frotta contre sa cuisse. Elle vacilla, ivre d’un désir insensé. Plus rien d’autre ne comptait que l’envie charnelle qui la dévorait, que son besoin viscéral du corps brûlant qui se pressait contre le sien. Elle ne convoitait rien d’autre que cette étreinte qu’elle désirait avec violence, que tout son être exigeait.
— Maintenant ! Viens… et ne sois pas doux, s’entendit-elle supplier.
Elle n’eut pas le temps de penser aux conséquences de sa demande. Dans un grognement, la bête la maintint solidement contre lui tout en la fixant de son regard enflammé. Elle se cabra en sentant la dure colonne de chair s’introduire entre ses cuisses. Déjà, le membre dur cherchait l’entrée de son sexe. La créature gronda en raffermissant sa prise puis, d’une poussée brusque, s’enfonça dans son ventre. Submergée par l’afflux de sensation, elle s’agrippa de toutes ses forces aux épaules massives recouvertes de fourrure en se mordant la lèvre pour s’empêcher de crier tandis que la ...