Clinique Saint Roch 3
Datte: 19/04/2025,
Catégories:
fh,
ffh,
jeunes,
médical,
strip,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... avec une femme ?
— …
— Bon, et c’était bien ?
— …
— Pour moi, ce serait une première. Deux femmes…
— Déjà, avec une tu as du mal, alors deux !
— La vache ! Un point pour toi. Qu’est-ce que tu fais ce week-end ?
— Libre.
— Alors chez toi ou chez moi ?
— Ici, chez moi.
— Il faut que je voie Barbara, ça me gênerait de lui demander ça au téléphone.
— Tu ne lui demandes rien, tu l’amènes et on voit après.
Je ris.
— Tu veux lui tendre un piège.
— Oui, mais un piège tendre !
Le fou rire nous prend et nous roulons ensemble sur la moquette. Je suis toujours aussi flasque. Elle est morte de rire de me voir dans cet état. Moi, je ne sais plus où me mettre, rouge de honte et vert de rage, et je vous assure que le mélange des deux couleurs donne quelque chose d’assez innommable.
Désespéré, je rentre à la clinique. Coup de chance, c’est le soir Latifa/Barbara. Je réussis à attirer Barbara dans le bureau-réduit. Je l’embrasse, elle n’est pas très coopérative.
— Latifa m’a dit que tu avais retrouvé Sylvie.
Ah, la jalousie, ça vous tord l’estomac et vous provoque des idées noires. Je lui prends les mains.
— J’ai passé de très bons moments avec Sylvie, et je compte bien en passer encore d’autres, mais tu me plais beaucoup et j’ai envie de toi.
— Je… Ne me laisse pas. Pas maintenant.
— Je ne veux pas te laisser. On va même faire mieux. Nous irons tous les deux chez Sylvie, samedi. C’est une fille intelligente, nous devrions nous entendre. Je passe te ...
... prendre à 16 h. Sois très belle, comme d’habitude.
Je l’embrasse. Encore des larmes. Quel est ce secret qu’elle ne veut pas nous confier ? Je la laisse rejoindre Latifa et regagne ma chambre.
*
* *
Samedi. J’ai retrouvé la forme. Ce matin, je me suis levé en extension maximum, ça promet. J’ai donc expédié les affaires courantes rapidement, réglé les traitements pour le week-end, distribué les consignes. Valois a fait sa visite de bonne heure. À midi, j’étais parti en perm’ pour 24 h minimum.
À 16 h, douché, rasé de frais, je sonne chez Barbara avec un petit paquet de gâteaux à la main, hélas, pas de chez Dalloyau, mon salaire de FFI ne le permettant pas.
Ça, pour être prête, elle est prête ! Pomponnée, maquillée, habillée, chaussée, coiffée, manucurée… la belle est prête au combat, sans savoir ce qui l’attend vraiment. Je reste interloqué sur le pas de sa porte, admiratif comme devant un Botticelli. Nous ne sommes pas dans la demi-mesure, elle nous a fait la totale. Nous attaquons le trottoir en direction de chez Sylvie. Il fait beau, mais frais. Seuls les effluves des bouches de métro tentent de réchauffer l’atmosphère. Effort bien dérisoire par rapport à la charmante créature pendue à mon bras qui fait monter de plusieurs degrés la température des passants que nous croisons.
Sylvie nous attend, très nature, jean bleu râpé et pull informe, contraste étonnant.
— Nous offrirais-tu le thé ?
— Toi, boire un thé ?
— Ben, c’est pour Barbara.
— Ah bon, ...