Clinique Saint Roch 3
Datte: 19/04/2025,
Catégories:
fh,
ffh,
jeunes,
médical,
strip,
Auteur: Volovent, Source: Revebebe
... Épuisé, je tire la couverture sur nous, me love contre elle et m’endors presque instantanément.
Les lendemains de fête sont souvent accompagnés de gueule de bois. Mais là, elle a été sévère, la gueule de bois. Nous avons pris le nouveau chirurgien en pleine bille. S’il a opéré à l’Hôpital américain, je ne suis pas près de me faire soigner là-bas.
Sans clientèle, sans aucun sens clinique, sans génie opératoire, imbu de sa personne et méprisant vis-à-vis des autres, prêt à tout pour avoir une intervention de plus(voir ses diagnostics d’appendicite), il a réussi à faire l’unanimité contre lui en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Seule Folcoche…
Pour ma part, j’étais devenu du jour au lendemain un incapable, inutile et même parfois malfaisant. J’avais en effet osé discuter un diagnostic pour le moins douteux.
J’ai tenu le choc et encaissé les coups pendant un mois, puis j’ai décidé de donner mon congé. J’ai donc pris rendez-vous avec la Surveillante Générale.
Elle me reçoit dans son bureau, l’air un peu gêné. Je lui remets ma ...
... lettre et lui expose les motifs réels de ma démission.
— Je vous comprends. Vous avez raison. Si je pouvais !
Elle a les yeux baissés, le regard triste. Elle s’approche de moi et pose sa main sur mon bras.
— Jean, nous avons eu des petits accrochages tous les deux, mais vous avez fait de l’excellent travail ici et je vous en remercie.
— C’est gentil, sachez que j’ai beaucoup apprécié de travailler avec vous.
— Jean, vous avez une réputation pour le moins sulfureuse.
— N’exagérons rien.
— Je regrette de n’avoir pu le vérifier par moi-même.
— Mme la Surv…
— Appelez-moi Évelyne.
— Je… je n’aurais jamais osé, cela m’aurait fait plaisir.
— Merci, et m… pour votre carrière.
— Évelyne, je reprends ma démission.
— Fichez le camp, espèce de dévergondé.
Nous nous sommes quittés sur une bise ; elle avait la larme à l’œil et les joues empourprées.
J’ai repris le chemin du studio sans un regard derrière moi. J’étais soulagé de me libérer de cette tension qui me pesait depuis quelque temps. Et puis, là-bas, devant, il y avait ma douce et tendre…