L'omelette aux cèpes
Datte: 11/04/2025,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
couleurs,
forêt,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
nopéné,
jeu,
init,
aventure,
sf,
prememois,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... sur un mensonge.
Sybille et Sylvie étaient parties à la cueillette de plantes et de racines. La guérisseuse en avait constamment besoin et c’était une tâche primordiale pour la santé de la communauté. Et il y avait eu des loups. Une belle bande de ces bêtes. Il était devenu rare d’en rencontrer aux alentours, mais la malchance avait fait que… les deux femmes avaient fui. Puis elles s’étaient égarées avant de constater avec horreur qu’elles s’étaient irrémédiablement perdues. Alors, elles s’étaient rendu compte qu’elles ne retrouveraient jamais leur cher village. Dans leurs errances, la chance, si l’on pouvait parler de chance, leur sourit enfin et leur accorda un abri. Un hameau abandonné qu’elles estimaient à une vingtaine de journées de marche de leur village. Là, elles avaient survécu tous ces mois comme elles l’avaient pu sans oser quitter leur seul refuge. Il y avait bien heureusement une source alimentant une antique fontaine. Sylvie savait préparer racines comestibles et plantes de toutes variétés et Sybille avait appris à poser des collets.
Aucune des deux amies n’était capable de savoir avec exactitude combien de temps s’était écoulé, mais elles ne supportaient plus leur solitude et décidèrent de tout faire pour retrouver le village. Et ce, quitte à y laisser leur vie. L’une comme l’autre se souvenait qu’il fallait aller vers l’Ouest. Elles avaient trouvé une vieille faux et un lourd marteau de forge équipé d’un long manche encore solide. Des armes ...
... rudimentaires, mais qui suffiraient peut-être à les protéger des fauves pour le chemin du retour. Elles ne supportaient plus leur solitude et voulaient rentrer chez elles, quel qu’en soit le prix à payer. Leur arme principale était un renouveau de courage et elles étaient bien décidées à tenter leur chance.
Le village avait été stupéfait de retrouver deux de ses femmes en haillons et qui semblaient affolées et épuisées. Elles étaient apparues un matin gris et froid. Disparues pour le monde depuis plus de neuf mois, elles étaient revenues saines et sauves. Leur dramatique récit fit de Sybille et Sylvie les héroïnes de l’année en cours. On les plaint, on les dorlota, on les félicita, on les choya et on finit par les laisser tranquilles. Voilà pour le mensonge…
La suite de cette histoire était une vérité pleine d’espoir.
Sybille et Sylvie n’avaient pas de jument et avaient dû s’atteler elles-mêmes à une petite carriole fabriquée par la liseuse à l’aide de plans. Il avait fallu un mois de préparatifs, mais les deux amies n’avaient rien oublié. Sybille se souvenait parfaitement de l’épopée de son cher Jules. De quoi faire du feu, de quoi faire des torches, trois ou quatre lampes à huile et évidemment de l’huile en quantité. Des bougies, des vêtements chauds, des couvertures de laine et des réserves de nourriture. Viandes de porc et de moutons séchées, fruits séchés, pommes de terre et un baril d’eau potable, pour la cuisson ou pour la toilette. Il y avait de quoi faire et l’eau était ...