L'omelette aux cèpes
Datte: 11/04/2025,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
couleurs,
forêt,
campagne,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
69,
nopéné,
jeu,
init,
aventure,
sf,
prememois,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... un peu plus les hommes du village. Les interventions de la guérisseuse énervaient le bourgmestre et ses conseillers et ses amours furent les gouttes d’eau qui firent déborder le vase. Dès lors, on lui conseilla de ne plus perturber le conseil sous peine d’être rejetée. De ce jour, la guérisseuse se contenta d’écouter dans les réunions sans intervenir et elle se fit très vite oublier.
Tout ce que Sylvie apprenait était rapporté à Sybille. Tout comme son amie lui avait déjà raconté son aventure dans le tunnel, la découverte de la locomotive et la mort de Jules. La guérisseuse, surprenant une conversation entre le bourgmestre et l’un de ses sous-fifres, s’était aussitôt ouverte à la liseuse. Elle lui confirma que le conseil avait toujours su que Jules n’avait pas été victime d’une chute idiote. Certains des hommes n’avaient pas même désiré se cacher, mais le bourgmestre avait exigé de la discrétion pour ne pas semer de troubles. Jules avait tout simplement été assassiné. Sybille avait accueilli cette nouvelle sans un mot. Il s’était passé tant de temps qu’elle n’éprouvait plus que dégoût et déception.
Plus tard, les deux amies s’inquiétèrent de la décision du bourgmestre de troquer des femmes sans leurs consentements. Les chefs de tous villages en avaient décidé ainsi d’un commun accord. Les sept villages comme les autres. Jusqu’ici, cet acte existait et avait été quelquefois mis en pratique, mais jamais sans le désaccord des concernées. Il pouvait s’agir d’aider une autre ...
... communauté ou de satisfaire les désirs d’une femme qui désirait changer de vie. Désormais, les conseils des villages pourraient éloigner celles dont ils voulaient se débarrasser, sans le consentement de ces dernières. Soit par intérêt, soit parce que telle ou telle fille les dérangeait. Une excuse sans fondement avait même été échafaudée. La consanguinité ! Une idiotie et un mensonge. La guérisseuse savait que les naissances étaient bien trop rares pour que l’on s’inquiète de consanguinité. Les deux femmes étaient désormais persuadées que jamais, une femelle ne pourrait obtenir le pouvoir de décider quoi que ce soit de sa vie sans l’accord des hommes. Qu’ils soient de pouvoir ou non. Alors, les deux femmes se firent un devoir de tout tenter pour que les choses changent. Ce qui menait à une autre histoire. L’acte odieux perpétré sur le malheureux Jules avait fini par raviver la colère de Sybille.
C’est ce qui déclencha une suite d’évènements qui méritaient amplement une autre histoire.
Une histoire qui aurait fait couler beaucoup d’encre si elle avait pu être écrite. Si Sylvie, grâce à l’enseignement de la liseuse, savait maintenant lire, Sybille seule connaissait l’écriture, même si elle devait se contenter de bâtons de craie grossiers et de griffonner sur de l’ardoise plus grossière encore. Mais, de toute façon, elle n’écrirait jamais ce qui s’était réellement passé pour une postérité qui ne l’intéressait pas.
La première partie de cette histoire était un plan basé ...