1. L'omelette aux cèpes


    Datte: 11/04/2025, Catégories: f, ff, ffh, couleurs, forêt, campagne, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, nopéné, jeu, init, aventure, sf, prememois, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... primordiale pour que leur plan n’échoue pas. Jules avait dit que de nombreux endroits dans le tunnel contenaient des petits réservoirs d’eau. De l’eau de pluie récoltée de l’extérieur. C’était peut-être pour alimenter les anciennes chaudières des locomotives antiques. Ou pour une autre raison inconnue. Par sûreté, il fallait simplement faire bouillir cette eau si l’on désirait la consommer.
    
    Les deux femmes avaient donc suivi les pas de Jules et comme lui, elles avaient atteint le bout du voyage. Tout comme le bon géant, elles découvrirent la gare, mais contrairement à lui, elles ne reprirent pas le chemin du retour. Sybille et Sylvie restèrent cinq mois de l’autre côté du tunnel. L’immense gare était restée dans un état incroyable. Aucune de ses vitres épaisses n’était brisée et les matériels de construction étaient restés en bon état. C’est tout juste si la rouille avait trouvé quelques victimes à se mettre sous la dent. L’intérieur était un véritable château dont elles devinrent les princesses le temps de reprendre courage et forces. L’endroit aurait pu accueillir les habitants des sept villages et bien plus de gens encore. La gare était cernée par de hauts murs protecteurs mêmes si inutiles.
    
    Très vite les deux exploratrices s’étaient rendu compte que les loups étaient absents du paysage. La liseuse et la guérisseuse passèrent cinq mois à explorer soigneusement un bon bout de cette région inconnue. Là encore, elles trouvaient un lac. Plus grand et cerné par une ...
    ... forêt qui paraissait immense. Les deux femmes découvrirent une petite ville désertée, aux habitations pour la plupart dans un état acceptable située à une demi-journée de marche de la gare. Et, elles suivirent les rails trois jours durant. Elles n’avaient qu’une question en tête. Où menaient ces rails ? Sybille et Sylvie tinrent conseil un soir d’été. Elles n’avaient plus quitté les bâtiments ferroviaires depuis leur retour d’exploration et il était temps de prendre une décision. Toutes deux s’étaient assises à une petite table fabriquée dans ce qui semblait être de l’acier inoxydable. Pour Sybille, il s’agissait de la terrasse de ce qui s’était appelé un bar. C’est ce soir-là que les deux femmes imaginèrent un plan de bataille pour l’avenir. Le leur, comme celui de leurs amies de Jablines et peut-être celui d’autres femmes. Ce fut leur dernière soirée passée à la gare.
    
    Sur le chemin de retour, les voix de Sybille et Sylvie résonnaient sous la voûte de béton armé. Elles avaient un peu moins d’un mois pour échafauder un projet viable. Ce serait difficile et certainement très long, mais la confiance qu’elles éprouvaient l’une envers l’autre, comme un espoir éveillé, leur donnait des idées nouvelles. Une fois arrivées à l’extrémité du tunnel, elles brûlèrent tout l’équipement qu’elles avaient soigneusement préparé pour leur plan d’évasion. Elles rangèrent soigneusement les combinaisons d’un vert délavé qu’elles avaient dénichées à la gare dans un coin du local abritant la ...
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