Dieu le père dans la culotte de la princesse (1)
Datte: 27/07/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Narcisseique, Source: Xstory
... prêtres et que la noblesse gageait que l’exemplarité sauverait leur règne fragilisé par de récents soulèvements populaires. Le roi mon père tenta de se placer en intermédiaire de Dieu dès les premiers jours de “l’éveil chrétien”, mais essuya un affront quand le pape refusa de le consacrer. Les seigneurs n’étaient pas crédibles aux yeux de l’église, qui savait la dépravation de la cour.
Le pape était un ascète parvenu dans les ordres sous l’impulsion des protestants, rentrés vite dans les rangs alors que l’église concédait des sacrifices mesurés, investissant les joyaux de l’église dans l’achat d’une armée de la foi. L’on vendait, certes, toujours des indulgences à Compostelle, mais l’église opérait un changement de cap. Les vitraux étaient démontés, les statues et objets de luxe emballés et vendus au bénéfice du pape. Les richesses de l’église furent savamment investies, les moeurs seigneuriales dénoncées et l’on vit l’église faire la guerre à la noblesse pour s’accaparer de tous les pouvoirs. Les souverains étaient menacés d’excommunication et leur sacrement annulé. On exigea d’eux les réformes consenties par l’église. La misère du peuple et le soutien d’une institution établie aidant, l’Europe entière était en révolution.
Dans ce monde bouillant sous une couronne d’épines où ma classe était en danger, je ne me préoccupais pourtant guère de mon sort social et avais d’autres occupations que la politique. Je pissais le sang pendant une leçon biblique. Eléonore assura ...
... que c’était un châtiment de Dieu pour me punir de ne pas être dévote. La peur au ventre, je contenais l’hémorragie en pleurant. Je fus terrorisée par Dieu une fois tous les vingt-huit jours.
Rentrée dans le rang, on me pardonna mes égarements de petite fille. Aînée de la fratrie, j’étais la seule à avoir mes règles. Soucieuse d’échapper à la punition divine mensuelle, je doublais mes sœurs en instruction et devins vite la fierté d’Eléonore. Elle m’appelait “la repentie”. On vantait mes mérites en dehors de la cour et, même désintéressée, je n’étais pas sotte. Eléonore voulait me placer sur le trône, profiter de ma soumission et contrôler le pays. Il ne manquait que de faire tomber mes parents. Il fut possible de renverser le roi et placer un religieux le jour même à la tête de la région, tant le rapport de force était en faveur de l’église. Il était cependant moins coûteux de ne pas affronter les sangs bleus porteurs d’épées.
Je devais voir mon père. Cela faisait longtemps que je ne l’avais plus surpris avec une maîtresse et je m’ennuyais terriblement. Si j’avais appris à prier tous les jours et à lire la bible, je me gardais bien de faire part de mes interprétations. Eléonore se trompait en pensant que je lui étais soumise. Je craignais Eléonore. Je servais Dieu. Je me contentais donc de réciter mes versets avec conviction et gardais pour moi les leçons que j’en tirais. Je développais ainsi ma lecture personnelle des écritures, plus exclusivement consacrée à Dieu que ...