1. Le premier trio


    Datte: 03/04/2025, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, couleurs, couple, extracon, cadeau, anniversai, douche, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme odeurs, Oral fgode, double, Partouze / Groupe fsodo, hdanus, québec, Auteur: rb07, Source: Revebebe

    ... appareils et puis après, quoi ?
    
    Je crus bon de m’absenter du lit pour leur permettre de venir s’y blottir dans une relative intimité. J’essayai de synchroniser la recherche de jus au moment où elles allaient sortir de la salle de bain. Une claque sur une fesse alors que j’avais la tête dans le frigo m’annonça leur arrivée :
    
    — Tu cherches le jus de colibri ? demanda Sophie de sa voix rieuse en passant derrière moi. Il est au fond, derrière le yogourt.
    
    J’entendis un corps, puis un deuxième, choir sur l’épais matelas.
    
    — Je vais aller prendre une petite douche, moi aussi, lançais-je.
    
    Sans attendre de réponse, je filai sous l’eau.
    
    * * *
    
    Inconsciemment, je préférais laisser Sophie et Noémie prendre les devants pour me joindre à elles par la suite. Ces femmes n’en étaient pas à leur premier tango et je me sentais plus en position d’élève que de maître. On aurait pu dire que Sophie et moi n’en étions pas à notre première joute non plus, mais, dans ce trio, j’étais la troisième roue. Observer et analyser d’abord, agir ensuite, voilà qui me convenait mieux comme plan.
    
    Je m’épongeai les cheveux, me séchai le corps grâce à l’épaisse serviette. Je l’enroulai autour de ma taille et retournai vers l’avant de l’appartement, là où un trésor m’attendait.
    
    De son énergie sensuelle si caractéristique, Sophie avait pris d’assaut Noémie, son corps couleur café au lait se retrouvant sous celui que je connaissais si bien. Les lèvres des femmes étaient soudées dans un ...
    ... baiser long et sulfureux, leurs poitrines écrasées l’une contre l’autre, leur volume débordant de la périphérie de leur torse comme de belles miches de pain trop généreuses. Les doigts de Noémie étaient plantés dans les reins de mon amante. Le corps de Sophie faisait paravent à celui de sa conjointe, ce qui conférait à cette dernière une certaine pudeur. Leurs cuisses enchevêtrées s’alternaient comme les notes d’un piano et je me doutais que là où elles exerçaient leur pression n’était pas du tout le fruit du hasard. Le contraste entre leurs peaux était captivant. Je restai un instant immobile à les regarder, pantois, les bras complètement flasques sur mes flancs. Je les observai s’étreindre un moment, tentant de me faire invisible. Dans le silence de la pièce, il n’y avait que le frottement de leurs peaux comme trame sonore.
    
    Il y avait dans cet assemblage de corps une impression de déjà vu, mais le contexte la rendait complètement caduque. Je reconnaissais des bouches, des mains, des visages, des nuques, mais jamais je n’avais vu ces morceaux imbriqués de la sorte. Les mains de Sophie me semblaient lilliputiennes sur la poitrine volumineuse de Noémie, le visage de celle-ci rayonnait sous les charges répétées des lèvres de son amoureuse, des bras familiers enlaçaient un dos sur lequel je m’étais frotté maintes fois. Tous ces éléments étaient connus, mais jamais ils n’avaient été réunis de la sorte.
    
    Délicatement, j’allai les rejoindre en montant dans le lit par le pied, ...
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