1. Le premier trio


    Datte: 03/04/2025, Catégories: fh, ff, ffh, fbi, couleurs, couple, extracon, cadeau, anniversai, douche, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme odeurs, Oral fgode, double, Partouze / Groupe fsodo, hdanus, québec, Auteur: rb07, Source: Revebebe

    ... heures. T’imagines ? Je dois faire Katmandou à Varsovie et la pouffiasse du bureau du chef a décidé de me faire passer par l’est. J’en ai pour plus de 30 heures de vol, avec un nombre incalculable d’escales. Tu te rends compte de la quantité de GES que je vais émettre ? Je m’en bats les couilles des règles qui nous obligent à revenir au QG avant d’être déployés autre part.
    
    Noémie était reconnue pour son langage imagé. Née dans le sud de la France et immigrée au Québec à l’adolescence, elle tricotait ses jurons de la laine des deux cultures.
    
    — Calvaire, comment peut-on espérer sauver la planète avec des politiques pareilles ? Et tout ça est financé par l’ONU, de surcroît ! Cagole de mes deux, la nana à la logistique. Elle peut se les mettre dans son petit cul mal léché, tous les arbres qu’on doit planter en compensation. Comme si compenser réglait tout ! Tu sais qu’en anglais, on ditoffset. Ce n’est pas pour rien ! On ne fait que déplacer le problème.
    
    Elle respira un moment.
    
    — Excuse-moi pour l’éditorial. Ça me met en simonak de me faire barouetter comme ça par la pire des pouffiasses.
    
    Je m’étais déplacé dans un coin tranquille de l’espace dîner pour être à l’abri des oreilles indiscrètes. Je décidai d’intervenir. J’avais bien retenu son introduction, et je ne voulais pas allonger la communication outre mesure, d’autant plus qu’elle prêchait à des oreilles déjà converties. J’essayai d’aller au-devant de la raison de son appel, tout en tentant de rester vague ...
    ... pour une personne trop curieuse qui déciderait d’écouter mon côté de la conversation.
    
    — Noémie, il n’y a pas de problème pour le 21. Je peux rester au travail.
    
    Visiblement, le délai dans la communication empêcha ma phrase de lui parvenir avant qu’elle n’ait enchaîné. Nos voix se chevauchèrent.
    
    — Je ne veux pas que tu annules ton rendez-vous avec Sophie. Je ne ferai que passer, et je ne sais pas, j’aurai combien de temps. Mais j’ai quelque chose à te proposer.
    
    Et ainsi, rapidement, calmement et sans juron, elle m’exposa son plan.
    
    * * *
    
    Le 21 décembre au matin, j’arrivai tôt chez Sophie. J’arrivais toujours tôt, en fait, lorsque je substituais une journée de travail à une journée d’ébats. Je trouvais presque indécent d’arriver si tôt chez une dame, d’ailleurs, avec des intentions si peu chastes. Mais Sophie m’accueillait toujours avec les mêmes enthousiasme et entrain, peu importe l’heure de la journée. Quelle chance j’avais !
    
    Ce matin-là était particulièrement indécent, la plus courte journée n’ayant pas encore réussi à s’imposer auprès de la plus longue nuit de l’année, handicapée par les lourds nuages gris qui menaçaient de laisser tomber neige, pluie, grésil, ou autre eau partiellement gelée. Les lumières de rues étaient encore allumées lorsque j’entrai dans l’édifice où Sophie habitait. On aurait presque pu dire que c’était encore la nuit.
    
    Je cognai au 1414, entendis un lointain « Entre ! », poussai la porte et la refermai derrière moi. Je retirai mes ...
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