TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir - Histoires de Sexe

TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir

... tard, elle répond fiévreusement à mon baiser, son corps complètement collé et coulé contre le mien.

Ensuite, j’ai emmené Béatrice toujours seins nus dans mon bureau. Comme tout le monde, elle était au courant que j’avais un petit cabinet de toilette jouxtant celui-ci, mais pas qu’il existait une autre pièce située derrière. Appuyant sur l’interrupteur pour allumer, je présente mon petit studio :

— Ma chambre quand je reste tard le soir.
— Je ne savais pas que vous aviez ça ici ! Je pensais que vous dormiez sur le canapé qui est dans votre bureau ! Pourtant, cette pièce n’apparaît pas sur les plans.

J’affiche un petit sourire :

— Il ne faut pas croire tout ce qui est dessiné sur les plans.
— Je vous crois… Au fait, vous avez souvent…
— Oui ?
— Laissez tomber…
— Non, non, allez au bout de votre pensée, Béatrice, je veux que vous me disiez tout.

Elle tergiverse un peu avant d’avouer :

— Je me demandais si vous aviez souvent emmené des femmes ici…
— Deux de mes fiancées, je vous le concède, mais vous êtes la première employée à mettre les pieds ici.

Béatrice s’étonne :

— La première employée ?
— Comme vous l’avez si bien dit, je suis assez no zob in job. Mais pour vous, je ferais une exception.
— Pourquoi moi ?
— Je vous l’ai dit : vous êtes mon genre de femme. Et vous, vous fantasmez sur moi, donc le degré de compatibilité est très élevé. De plus, je sais que vous êtes discrète. Je suppose que vous n’allez pas ébruiter ce qui vous est arrivé, et ...

... ce qui va vous arriver.

Un peu tremblante, elle demande :

— Ce qui va m’arriver ?
— J’ai envie de vous, Béatrice, donc je compte profiter de vos bonnes dispositions. Disons un flirt appuyé sans toutefois consommer, si vous n’osez pas sauter le pas ce soir.

Toujours captive dans mes bras, elle tremble toujours :

— Honnêtement, je ne sais pas… je suis perdue, je ne m’attendais pas à ce…

Elle semble rassembler son courage, je la laisse faire. Puis elle se lance :

— Oui, j’ai envie de vous appartenir, que vous me fassiez des tas de choses, mais en même temps, ça me fait peur, je ne sais pas dans quoi je m’engage…
— À être ma maîtresse.
— Oui mais… si c’est trop bien… je fais quoi vis-à-vis de mon mari ?

Je desserre un peu mon étreinte, m’étonnant de ce qu’elle vient de dire :

— Si c’est trop bien ?
— Oui, vous êtes mon fantasme, mon homme idéal. Si c’est effectivement le cas, j’ai peur de devenir… trop dépendante et de ne plus… mon mariage, quoi… Je ne veux pas devenir une groupie, si vous voyez ce que je veux dire.

C’est un peu décousu, mais je pense avoir compris sa crainte :

— Vous me prêtez un pouvoir de séduction que je n’ai pas.
— Détrompez-vous… Je… j’ai la curieuse impression que si vous me demandiez d’aller me jeter au canal, je serais capable de vous obéir !
— Vous exagérez un peu, Béatrice.
— Non, justement, et c’est bien ça qui me fait peur !

Je ne me savais pas doté d’un tel charisme ! Poitrine toujours à l’air, se tordant les ...