Coralie - Histoires de Sexe

Coralie

... peau du cul, mais c’est génial.
— En gros, c’est l’autarcie ?
— On va dire « indépendance énergétique », parce qu’on doit acheter du pinard, de l’huile, du pain, des trucs comme ça. Maintenant, je fabrique le sel moi-même, par évaporation forcée dans un four solaire. Je prends de l’eau de mer filtrée, trente-cinq grammes au litre, avec trente litres j’ai un kilo de sel.
— Super !
— Oui, et puis les poules bouffent tous les déchets, il ne reste plus que les emballages à ramener sur le continent. Un peu de volume, mais rien en poids. Voilà le filtrage de l’eau de pluie, parce qu’il n’y a pas de source ici. Au début on a fait une connerie : on avait envoyé toutes les gouttières dans la cuve. Mais les toits à l’ouest, exposés aux embruns, faisaient que l’eau était légèrement salée. Ça va pour la toilette, mais pas terrible à boire. Tiens, voilà l’artiste.
— Ben oui, il faut que je te montre aussi mon atelier. C’est vrai qu’on te doit beaucoup, sans toi on ne serait pas là !
— Ah bon, pourquoi ?
— Ben, en tant que premier gros client de Véro, et puis le fait que tu aies accepté ce reportage, ça a été le déclencheur pour nous. Voilà mes créations récentes…
— Ah la vache ! Je ne me doutais pas qu’on puisse faire des choses aussi fines et aussi polies avec du granit. Chapeau !
— Et tout à la main ! J’ai retrouvé le plaisir initial ressenti quand j’ai fait les beaux-arts.
— J’ai vu que tu dessinais beaucoup et même que tu avais un sacré coup de patte.
— Merci, ouais, ...

... j’aime ça. C’est mon appareil photo à moi. Je vous ai fait vos portraits à tous, vous pourrez les emporter, je vais les terminer tout de suite…
— Tu en as d’autres, je pense ?
— Oui, tiens, regarde… des paysages, le ciel, j’adore les cieux ici, changeant en permanence…
— Oh, ça, je reconnais !
— Haha ! Elle est belle, Véro. Putain ce qu’elle nous fait bander ! Et toujours dispo ! C’est toi qui l’as initiée au cul, enfin à la sodomie, d’après ce qu’elle nous a dit. Bon boulot, vieux. Tiens, regarde, ce cul magnifique, ces trous béants dégoulinant de nos spermes… C’était juste après la première double. C’est venu comme ça. Elle nous avait bien excités, branlés, sucés, et puis elle était sur Gérard tout en me suçant. Mais quand elle a commencé à partir, elle m’a un peu oublié. Et moi j’étais chaud bouillant. Alors j’ai fait le tour et je lui ai fourré ma langue. Elle a couiné, mais je crois qu’elle a tout de suite compris. J’ai mis mon gland sur sa rosette, il est rentré comme dans du beurre. Putain le pied ! Si le vent était du bon côté, je crois qu’on l’a entendue depuis Chausey ! Depuis c’est devenu un rituel, mais là… la première fois… En fait, c’est sa tête que j’aurais dû dessiner, elle était dévastée. Tu veux un dessin d’elle, comme souvenir ?
— Volontiers, c’est quelqu’un qui m’a donné de grandes émotions esthétiques et érotiques.
— Tu m’étonnes. Dès qu’on la voit se balader à poil, rien à faire, on bande ! Tiens, celui-ci, où elle est en train d’accrocher le linge à ...