Quatorze - Histoires de Sexe

Quatorze

... phalanges poisseuses. Rien que de la voir, ma virilité relève incontestablement la tête. Décidément, cette soirée est à marquer d’une grosse croix sur le calendrier !

— Très bien ! Maintenant, occupe-toi de ma queue !

Toujours agenouillée devant moi, elle suce ma verge souillée et amollie. C’est divinement bon ! tellement bon que je sens mon bâton reprendre totalement vigueur. Oui, c’est bien la première fois que je redeviens si vite opérationnel ! La femme qu’il me faut, c’est une soumise, c’est aussi simple que ça. Pas une femme « normale », parfois pétrie de contradictions, d’élans et surtout de refus.

Cette révélation n’est pas très politiquement correcte, c’est certain, mais j’aurais pu passer ma vie entière à l’ignorer. Maintenant, je sais. De ce fait, je m’enhardis, ma voix s’affermit, comme nouvelle, étrangère…

— Comme je suis à nouveau d’attaque, je vais me faire un plaisir de te troncher à nouveau !
— Comme il vous plaira, Monsieur.
— Bien sûr que ça me plaît !

Je ne vais pas vous communiquer le menu détail, mais ça m’a plu une paire de fois ! Et cette paire ne s’est pas limitée qu’à deux. J’ai été entraîné dans un tel tourbillon que j’ai perdu le compte. Oh, j’ai bien dû la pénétrer au moins cinq ou six fois en plus, dont facilement trois enculages, le tout sans capote, soyons fous ! Sans compter les sucettes et autres amusements du même style. Tout ce sexe fut comme une avalanche qui dévale la montagne pour aller dévaster la vallée, sans que ...

... rien ne l’arrête entretemps.

Oui, tout ceci fut une douce folie…

La tempête achevée, pardon, l’avalanche arrivée à destination, mon sperme glissant sur ses cuisses, ma soumise reprend son souffle :

— Je… je dois avouer que… que je ne m’attendais pas à ça… Vous avez l’étoffe d’un Maître !

Je suis vanné, épuisé, vidé, asséché, mais Grand Seigneur, je réponds flegmatiquement :

— Tu m’en vois ravi !
— Vous êtes un sacré numéro dans votre catégorie.
— Le numéro quatorze…

À l’audition de ce nombre, elle semble se souvenir de quelque chose :

— Ah oui, à propos de ça…

Elle s’éloigne de moi, allant vers ses vêtements suspendus à un arbre. Elle fouille un petit sac à main, puis, revenant sur le lieu de notre débauche, me tend un petit carnet et un crayon :

— Il faut que vous mettiez une appréciation, un commentaire, et que vous signiez.
— Comme une feuille de présence ? C’est pour ton Maître, je suppose…
— Oui, c’est pour lui.

Comme je suis curieux de nature (j’en ai déjà parlé), je demande :

— Je peux regarder ce que mes prédécesseurs ont écrit ?
— Oui, mais vous ne devez écrire que sur votre page, celle qui est numérotée « quatorze ».
— OK, OK…

Je tourne les pages. On ne peut pas dire que l’originalité soit le fort de ceux qui ont pu baiser cette nana dont j’ignore toujours le prénom. Ah, je découvre que le numéro 6 connaît ses classiques puisqu’il a écrit : je ne suis pas un numéro. Sinon, le reste ne plane pas bien haut. En effet, je retrouve ...