Quatorze
Datte: 26/03/2025,
Catégories:
hplusag,
inconnu,
jardin,
Oral
préservati,
pénétratio,
fsodo,
nostalgie,
rencontre,
dominatio,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Un jour comme plein d’autres, un soir précisément, je déambule sans but précis dans le grand jardin public qui est proche de chez moi. J’aime m’y ressourcer, même si je connais par cœur chaque petit chemin, chaque butte et presque chaque arbre.
Après avoir fait le tour du lac artificiel, je décide de grimper sur la butte de l’Ours, comme on l’appelle par ici. Il se raconte qu’il y a un bon siècle, avant la Grande Guerre, un montreur d’ours sévissait dans la petite clairière juchée au sommet, mais j’ai des doutes. Il faudra que j’effectue des recherches pour en avoir le cœur net. Idem pour la grotte des Soupirs, on raconte tellement d’histoires malheureuses à son sujet, à faire sangloter Margot, lors d’une époque où la télé et la radio n’existaient pas.
La pente est assez raide, mais elle ne me fait pas peur, même si j’ai la bonne quarantaine et quelques soucis de santé. Je ne pensais pas que le temps filerait si vite, mes vingt ans me semblent à la fois si lointains et si proches.
Enfin arrivé au sommet, je pars me poster sur le côté ouest, côté soleil couchant, où la vue sur la ville est splendide, surtout entre chien et loup. Oui, ça vaut le coup de grimper ici ! J’espère que je pourrais le faire encore longtemps.
Mains sur les hanches, je contemple le panorama que j’ai en contrebas. Je me sens l’âme en paix, serein, léger. J’aime me ressourcer de la sorte, après le boulot, après le repas du soir, loin des écrans, comme si la technologie n’existait plus. Comme ...
... si j’étais seul au monde…
J’entends alors un bruit derrière moi. Intrigué, je me retourne, et là j’ai droit à une certaine surprise à la fois incongrue et fort intéressante !
Le moins que je puisse dire est que je suis plutôt ébahi : ce n’est pas tous les jours, plus précisément tous les soirs qu’on se retrouve face à face avec une femme nue, ou presque, je ne vais pas chicaner. Comme je ne suis pas un animal en rut et que j’ai des manières policées, je dis flegmatiquement :
— Je constate que vous avez chaud… mais peut-être êtes-vous un peu trop découverte ?
Esquissant un petit sourire, elle désigne un peu derrière elle une masse peu identifiable accrochée à une branche :
— N’ayez crainte, ma robe est juste là, avec mon petit gilet.
— Vous faites souvent du naturisme en pleine ville ?
— Nous ne sommes pas en pleine ville et il n’y a personne d’autre que nous ici.
Ce qui n’est pas faux. Elle s’approche un peu plus, ce qui fait que je peux mieux la voir, la décrire :
Oui, elle est nue, de la tête aux genoux puisqu’elle porte des bottines qui remontent assez haut. Un masque plutôt élégant, peut-être vénitien, cache ses yeux et partiellement son visage aux courts cheveux bruns. Et entre les trois, bottines et masque, sa nudité intégrale, celle d’une femme normale, classique, aux hanches plutôt pleines, aux seins légèrement tombants, avec un petit ventre rondouillet. Mon apparition doit avoir une bonne trentaine ou la petite quarantaine.
Est-ce que je suis ...