Les amours créoles
Datte: 25/03/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
couleurs,
inconnu,
Collègues / Travail
photofilm,
Oral
préservati,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
occasion,
extraconj,
Auteur: ChrisM, Source: Revebebe
... souffle.
— Génial, c’est bon.
« Coupez ! »
Je me redresse furieuse, contre Florian, contre Andrei.
— Je ne suis pas payée pour faire des pipes !
— Tu es payée, réplique Andrei, pour donner cette impression au spectateur. Et là, tout le monde y croira. Et ne t’inquiète pas, on ne verra pas ton visage.
— J’espère bien !
Le soir, je n’avais pas décoléré, une discussion s’impose avec Florian. Au moment de frapper à la porte de sa chambre, j’entends des bruits venant de l’intérieur, je colle l’oreille contre la porte, pas de doute, il est en train de baiser. Sûrement avec l’assistante son qui lui tournait autour tous ces jours.
oooOOOooo
Les soirs suivants, Florian m’ignore, il a sûrement trop à faire avec l’assistante.
Et pourtant, on passe nos journées ensemble. Je dis mon texte de femme amoureuse, de femme se donnant toute à son amant, de femme comblée après l’amour, nous enchaînons les scènes de coïts, mon personnage se libère complètement, les scènes de baise deviennent sauvages. Du moins, celles du film. Car Florian reste très pro, il ne bande pas. Même quand je le chevauche, mon sexe bien ouvert caressant le sien, je n’ai pas droit à une érection. Pourtant, s’il voulait me pénétrer réellement, je le laisserais faire tellement j’en ai envie… C’est Andrei qui serait ravi, toujours à nous pousser à aller plus loin.
À la fin d’une journée de tournage, je coince Florian :
— Tu m’évites ? On parle d’amour, de sexe toute la journée, mais cela reste ...
... du cinéma. Tu te souviens que tu m’as déjà baisée en vrai, que tu m’as fait faire une pipe devant les caméras ?
— Écoute, je fais mon job. Il n’est pas prévu que les scènes de sexe doivent se poursuivre hors caméra.
— T’es un vrai salopard. Tu préfères te taper la petite assistante ? T’aimes mieux son cul que le mien ?
— Je ne vais pas te mentir, t’es pas vraiment mon type de femme.
Me dire ça après avoir profité de moi…
Après le repas, sans rien dire à personne, je prends un taxi, j’avais vu dans le lobby de l’hôtel un flyer concernant une soirée souk sur une plage. Il fait encore chaud, un vent léger souffle de la mer, j’ai besoin de me détendre, de profiter de cette ambiance vacance, d’oublier cette relation pourrie avec Florian.
Arrivée sur la plage, la sono balance un bon gros son, l’odeur du rhum flotte autour du bar, pas mal de monde, des touristes, des locaux, ça danse un peu, ça picole beaucoup. Je m’enfile deux planteurs coup sur coup, je sais que ce cocktail est traître, mais ça fait du bien. Un grand black me repère, s’avance :
— Madame, tu veux danser ?
— Je connais pas bien.
— Pas de problème, le zouk, c’est facile, je vais t’apprendre.
Et nous voilà sur le sable. Il suffit de prendre le rythme et cela va tout seul, d’autant plus que mon black, Sébastien, me guide en me tenant les hanches. Ses mains descendent régulièrement sur mes fesses, je le laisse faire.
— Tu sais que tu ressembles à Julie F, me dit-il.
— Oui, on me le dit souvent. ...